La mort des oiseaux
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
François COPPEE
Très beau, très triste aussi...
RépondreSupprimerUne réalité que nous occultons trop souvent...
Bises, Josette.
Quel joli poème sur l'hiver. une mélancolie que je partage parfois.
RépondreSupprimerMais
Pas tout à fait vrai. Du moins dans mon jardin. j'ai trouvé plusieurs fois un squelette, une dépouille... la vie: ses joies et ses drames
Bises
Martine
Joli poème... Comme Martine, au jardin, plumes et petits os! Vaut-il mieux mourir seul dans les bois, ou sous les crocs du chat domestique?
RépondreSupprimerTrop tard pour qu'ils nous le disent!
Bonne journée.
Magnifique ce poème !
RépondreSupprimerMalheureusement les oiseaux ne se cachent pas pour mourir.
Je peux en témoigner.
Bises
L'hiver n'est pas encore là, mais les mésanges se battent déjà pour picorer les graines que je mets à leur disposition....je préfère voir leur incessant ballet que de les imaginer craquants sous nos pieds.....! et les chats qui pullulent dans le jardin de la voisine, se chargent d'éliminer leurs petits os fragiles.....il parait qu'il faut que tout le monde vivent....dur ! dur !! bises !
RépondreSupprimerBonjour Josette
RépondreSupprimerUn texte touchant , c'est vrai qu'on pense peu au devenir de certains de ces oiseaux !!
Bonne journée à toi
Bises
Vers très émouvants, par celui qui a été nommé "le poète des humbles"
RépondreSupprimerLa (double) valeur symbolique d'une fine plume noire est marquante.
Je connais ce très beau Coppee sur l'oiseau en hiver, ils doivent être plus d'un à y laisser des plumes en hiver... et dont nous n'aurons plus de traces ! Merci Josette, bises de JB
RépondreSupprimerTa photo est magnifique pour illustrer ce poème!
RépondreSupprimerj'ai lu le livre "les oiseaux se cachent pour mourir " passionnant.
RépondreSupprimercadeau si tu ne connais pas ...http://www.ina.fr/video/I06187252
Ce poème est superbe et la photo qui l'accompagne juste émouvante.
RépondreSupprimerLes oiseaux se cachent pour mourir si ils le peuvent mais c'est de plus en plus difficile pour eux.
Gros bisous Josette.
Belle journée
Très joli poème ma josette, et rien à voir avec les pains aux chocolats du sieur Jean-François Copé. Bises et bon jeudi. ZAZA
RépondreSupprimerAh ! Josette , nous avons des points communs, car ce poème, je l'avais coché pour le mettre en ligne !! ( sourire )
RépondreSupprimerVoici qu'un deuil nouveau couvre le voisinage,
Déjà l'eau des étangs gèle dans les roseaux,
Et déjà les chemins sont pleins de carnage,
Hiver, cruel chasseur de feuilles et d'oiseaux
Vincent Muselli ( points et contrepoints )
Pour un écho à l'oiseau ( je crois que nous avons le même ouvrage )
Bisous Josette
Magnifique poème et photo d'une dure pureté, bravo Josette. Hier soir il faisait doux, j'entendais les moineaux chanter, ils en profitaient dans le bleu du ciel vite avant la nuit. Quand le froid s'abat, ils gonflent leurs plumes et ils essaient de subsister, en effet. Bizzzzz.
RépondreSupprimerC'est le titre d'un livre... très poignant !
RépondreSupprimerMerci m'tiote Josette pour ce poème et l'illustration si sobre !!!
GROS BECS
Je crois, je sais, je ressens qu'il ne peut y avoir qu'un poète pour nous imprégner de cette tristesse alors que les scientifiques ne parleraient eux que du cycle normal de la vie animale. Il est magnifique ce texte.
RépondreSupprimerTrès bonne soirée, bises, Marc de Metz.
@ bientôt.
belle plume!
RépondreSupprimerdurant l'hiver, il ne faut pas oublier de laisser des graines, de la graisse pour les oiseaux
RépondreSupprimerPour un oiseau, mourir de froid et une fin plus douce que périr sous les dents d'un prédateur.
RépondreSupprimerJe pense à la fouine que j'ai aperçue deux fois cette année, en train de traverser nuitamment le parking de notre résidence.
Du temps de François Coppée, il y avait sûrement moins de gens pour nourrir les oiseaux en hiver. Plutôt que mangeoires et nichoirs, c'était les pièges qui attendaient les pauvres volatiles affamés et au lieu de se remplir le gosier ils finissaient à la cocote !
Bises nocturnes et pluvio-venteuses
Beaucoup de mélancolie dans ce poème mais cela ne gâche en rien de sa beauté!!!
RépondreSupprimerMerci Josette pour ce dernier partage de l'année chez les Croqueurs de Môts.
Joyeux Noël.
Domi.
Joli poème de François Coppée, déjà lu sur un blog. Bisous
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