vendredi 19 juillet 2024

Docteur que faut-il faire






Docteur docteur que faut-il faire

Une tisane est-elle nécessaire 

Pour soigner  un cancer

Les Volcans toussent

La Terre frissonne

D'une fièvre inquiétante

Mercure le confirme

Venus reste endormie

Uranus n'a plus d'appétit 

Neptune est en colère

Le Soleil souffre d'éruptions

Ce n'est pas une illusion

Mars prône la guerre

Les anneaux de Saturne

Tournent à l'envers

Cette tisane est bien amère

Docteur docteur que faut-il faire 


Je vois je vois répond l'homme de l'Art

Ce cas est d'une importante complexité

Il parait que  cette planète

Serait la seule habitée

On a parlé même d'Humanité

Qui serait en grand danger

Le remède est à trouver

La Musique les Arts peuvent vous aider

Visitez donc les musées

Lisez promenez-vous poétisez 

Et dans un siècle ou deux

Si ça ne va pas mieux

Revenez ! 

Josette

LC de la Cachette - texte -  photo





mardi 9 juillet 2024

La Fontaine fable...


 

Le Chat, la Belette, et le petit Lapin

Du palais d'un jeune Lapin
Dame Belette un beau matin
S'empara ; c'est une rusée.
Le Maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Elle porta chez lui ses pénates un jour
Qu'il était allé faire à l'Aurore sa cour,
Parmi le thym et la rosée.
Après qu'il eut brouté, trotté, fait tous ses tours,
Janot Lapin retourne aux souterrains séjours.
La Belette avait mis le nez à la fenêtre.
O Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître ?
Dit l'animal chassé du paternel logis :
O là, Madame la Belette,
Que l'on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays.
La Dame au nez pointu répondit que la terre
Était au premier occupant.
C'était un beau sujet de guerre
Qu'un logis où lui-même il n'entrait qu'en rampant.
Et quand ce serait un Royaume
Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi
En a pour toujours fait l'octroi
A Jean fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,
Plutôt qu'à Paul, plutôt qu'à moi.
Jean Lapin allégua la coutume et l'usage.
Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis
Rendu maître et seigneur, et qui de père en fils,
L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.
Le premier occupant est-ce une loi plus sage ?
- Or bien sans crier davantage,
Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.
C'était un chat vivant comme un dévot ermite,
Un chat faisant la chattemite,
Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
Arbitre expert sur tous les cas.
Jean Lapin pour juge l'agrée.
Les voilà tous deux arrivés
Devant sa majesté fourrée.
Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
L'un et l'autre approcha ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu'à portée il vit les contestants,
Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois
Les petits souverains se rapportants aux Rois.

Jean de La Fontaine




 


mercredi 26 juin 2024

Escapade en Franche-Comté

Une belle escapade sous le signe de l'eau galopante...  

Arbois la Cuisance  


Cascade du Lison

La source bleue de Malbuisson 

Cascade du Hérisson


Source du Doubs

à suivre pour les lacs et les fleurs ! 







lundi 24 juin 2024

Natnanaëlle

Tout devient magique quand le réel dépasse le virtuel

 


Quand au retour d'une escapade vous trouvez un trésor dans votre boite à lettre...
 
C'est Nathanaëlle !

Un délice de lecture va me faire retrouver Venise.
Je vais rêver et m'y perdre avec volupté ...
Une carte délicatement dessinée
et un marque page somptueux accompagnent le roman.

Un grand merci Nathanaëlle
cette belle fouine m'aidera à résoudre l'énigme
et je compte sur la ruse du renard pour déjouer les pièges !

Son blog où l'art se visite avec plaisir est toujours délicat.


lundi 17 juin 2024

nouvelle pause !


Château de Nogent le Rotrou
 

Non je ne vais pas jouer à la Belle au bois dormant dans ce beau château !


jeudi 13 juin 2024

Jeudi Poésie - Baudelaire



Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle

Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,

Et que de l'horizon embrassant tout le cercle

Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;


Quand la terre est changée en un cachot humide,

Où l'Espérance, comme une chauve-souris,

S'en va battant les murs de son aile timide

Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;


Quand la pluie étalant ses immenses traînées

D'une vaste prison imite les barreaux,

Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,


Des cloches tout à coup sautent avec furie

Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,

Ainsi que des esprits errants et sans patrie

Qui se mettent à geindre opiniâtrement.


- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,

Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,

Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,

Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.


Charles Baudelaire

jeudi 6 juin 2024

Un mercredi tranquille...


En allant chercher une lettre à la poste 


J'ai vu

du millepertuis

puis des coquelicots

Un beau chardon


 





près du ru Maldroit


les troènes embaumaient


et au bord du trottoir de la Chélidoine...

...au retour rien n'a changé !