Pour cette quinzaine, c'est Lilousoleil qui fait son grand retour chez les Croqueurs de Môts et animera le défi N°300
« Le loup présente ses vœux à la grand-mère du chaperon rouge »
Voir chez Monica
La photo du dimanche
Cette semaine le ru qui traverse le parc a eu une teinte insolite...
je ne sais ce qui a été l'origine de cette couleur disparue depuis !
François Coppée
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,
Sur ta tige toujours dressée et triomphante,
Le Velasquez eût mis à la main d'une infante
Ton calice lamé d'argent, de pourpre et d'or.
Mais, détestant l'amour que ta splendeur enfante,
Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d'Hector,
Sous la loupe d'un vieux, inutile trésor,
Tu t'alanguis dans une atmosphère étouffante.
Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux
Regretter le gazon des boulingrins pompeux,
La fraîcheur du jet d'eau, l'ombrage du platane ;
Car tu n'as pour amant qu'un bourgeois de Harlem,
Et dans la serre chaude, ainsi qu'en un harem,
S'exhalent sans parfum tes ennuis de sultane.
Sur une idée de Monica
Une photo inédite de mes archives
Héron gourmandHéron et petit patapon
un grillage pour protéger les poissons
le nénuphar prisonnier
Les volets sont fermés
depuis déjà longtemps,
La porte, entrebâillée, ne craint plus le grand vent ;
Le jardin, délaissé, s’offre à sa déraison,
La tortueuse allée n’est plus que liseron.
La sonnette a perdu son droit de carillon,
La barrière, tordue, s’est figée sur ses gonds ;
La boîte, sans ses lettres, est pleine à déborder,
Elle doit son mal-être à la publicité.
Dans la rue, les passants filent par habitude,
Autant de pas perdus sans la moindre inquiétude ;
Passent les gens pressés, le regard loin devant,
S’ouvrir sur le passé n’est plus dans l’air du temps.
L’endroit est solitaire, il garde son secret,
Ses vieux propriétaires sont partis à jamais ;
C’était un p’tit bonheur, un paradis d’oiseaux,
Demain un promoteur en fera des studios…
KERFON LE CELTE
Et si...!
(Simple songe)