samedi 19 décembre 2020

Trêve des confiseurs



Une pause s'impose !


C'est mon chocolatier qui est heureux
Avec la trêve des confiseurs 
Je me régale avec les yeux 
Et partage ces douceurs



A toutes et tous
Je souhaite le meilleurs 
En attendant 2021


LC de la Cachette  - texte - photos

jeudi 10 décembre 2020

jeudi poésie - la folie

 

http://jill-bill.eklablog.com/oyez-oyez-les-croqueurs-de-mots-a204180438

JB à la barre n° 242

L'Amour et la Folie

Tout est mystère dans l'Amour,
Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance.
Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour
Que d'épuiser cette Science.
Je ne prétends donc point tout expliquer ici.
Mon but est seulement de dire, à ma manière,
Comment l'Aveugle que voici
(C'est un Dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière ;
Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;
J'en fais juge un Amant, et ne décide rien.
La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble.
Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.
Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble
Là-dessus le Conseil des Dieux.
L'autre n'eut pas la patience ;
Elle lui donne un coup si furieux,
Qu'il en perd la clarté des Cieux.
Vénus en demande vengeance.
Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :
Les Dieux en furent étourdis,
Et Jupiter, et Némésis,
Et les Juges d'Enfer, enfin toute la bande.
Elle représenta l'énormité du cas.
Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :
Nulle peine n'était pour ce crime assez grande.
Le dommage devait être aussi réparé.
Quand on eut bien considéré
L'intérêt du Public, celui de la Partie,
Le résultat enfin de la suprême Cour
Fut de condamner la Folie
À servir de guide à l'Amour.


Jean de La Fontaine


LC de la Cachette  - photos


lundi 7 décembre 2020

Croqueurs de mots - défi 242 Jill à la barre



http://jill-bill.eklablog.com/oyez-oyez-les-croqueurs-de-mots-a204180438

JB à la barre n° 242

« L’invitation méphistophélique »

Racontez-nous ce repas "faussement" partagé,

Comme dans tout bon roman policier !

Projet réussi ou foiré... !?

 Un p'tit mot en imposé cependant :  Hexakosioihexekontahexaphobie   


Adishatz !


Il fallait inviter 

Le vieux singe à dîner

Ainsi le remercier

Pour la promotion accordée

Et mettre un terme enfin

A ses mains sur mes reins

Tout est prévu

Pas de place à l'inconnu

Il viendra ce vieux beau

Sur son fringant vélo...

666 larmes de ouisqui pour lui à l'apéro

Et pour nous notre Pineau

On commence avec la garbure

Juste ce qu'il faut de cyanure

Ensuite le cassoulet

Pour son ventre grassouillet

Un bon fromage de brebis

De la vallée d'Iraty

Au dessert il faut surtout 

Un excellent Milhassou

Un café un Armagnac...

Il partira sans la niaque

Bien repu l'estomac lourd

Il va se planter ce balourd

Le chemin longe le ravin

Les lampadaires seront éteint

A cet hexakosiohexekontahexaphobique

Individu fort peu sympathique

Le sixcentsoixantesixième  coup de pédales

Lui fera faire une chute létale...


A l'arrivée de la maréchaussée

Demain je serai navrée

Lorsque nous apprendront c'est désolant

Que notre hôte est mort d'un accident ! 



LC de la Cachette  - texte - photos



jeudi 3 décembre 2020

Jeudi poésie l'importun...

Défi jeudi 3 décembre 2020

http://jill-bill.eklablog.com/oyez-oyez-les-croqueurs-de-mots-a204180438

JB à la barre n° 242 


Contre une vieille importune

Furie aux crins retors, exécrable mégère,
Qui te fait tant vomir de poison contre moi,
Et troubler la beauté qui me donne la loi
Des importuns discours de ta langue légère ?

Quel démon envieux tous les jours te suggère
Les moyens d'ébranler le roc de notre foi ?
Penses-tu que la sainte, en qui seule je crois,
Soit infidèle autant que tu es mensongère ?

Non, non, vieille sorcière, invente si tu veux,
Mille charmes nouveaux pour dissoudre les nœuds
Dont Cupidon étreint nos amoureuses âmes :

Tu feras lors cesser nos honnêtes ébats,
Quand tes yeux cesseront d'allumer aux sabbats
Dans le sein des démons des impudiques flammes.

Jean Auvray. (1580-1624)



jeudi 26 novembre 2020

La ronde de nuit...suite et fin !

 

https://www.beauxarts.com/grand-format/la-ronde-de-nuit-de-rembrandt-mutinerie-en-clair-obscur/#&gid=1&pid=8

À la fin de l’année 1640, le capitaine de la garde civique d’Amsterdam Frans Banning Cocq et ses dix-sept officiers commandent à Rembrandt un portrait destiné à trôner dans la salle des banquets du quartier général Kloveniersdoelen. Le peintre est déjà célèbre, notamment pour un autre portrait de groupe : La Leçon d’anatomie du Docteur Tulp (1632). Chaque soldat de la milice est ainsi prêt à verser jusqu’à 100 florins, selon la place qu’il occupera sur le tableau, afin d’être immortalisé dans ses plus beaux habits, le regard fier et triomphant. Austérité, stabilité et virilité sont les mots d’ordre de ce type de portrait, qui s’exécute depuis des siècles. Mais que Rembrandt est en passe de torpiller à grands coups de clairs-obscurs !

Pagaille en pleine parade

Les regards fusent de toutes parts, la troupe ne sait où se diriger, les lances s’entremêlent… Le spectacle cocasse des officiers en marche pour parader est exposé au grand jour sur une toile de cinq mètres de long sur plus de trois mètres de large. La raison d’un tel chaos ? Des soldats qui festoient presque tous les jours de la semaine, et qui ne font qu’entretenir un rite social – car depuis quelques années, en Hollande, la guerre se livre exclusivement sur les mers.

Une troupe de bras cassés…

C’est une milice de pacotille que semble donc dépeindre Rembrandt. Certains détails suggèrent même qu’elle ne sait pas manier ses armes : un homme qui charge son arquebuse en marchant, oubliant l’instabilité de son équipement ; un tireur au visage caché qui laisse échapper de la fumée en plein milieu de la foule ; et enfin celui soufflant sur son arme pour la refroidir, juste derrière son capitaine.

…qui joue aux soldats !

Presque une vingtaine de personnages, et autant d’expressions détaillées que de chapeaux variés : si certains sont affublés de casques morions – le modèle en vigueur au XVIIe siècle –, un homme en armure (au fond à droite du tableau) est fagoté d’un casque antique, comme s’il s’était déguisé pour jouer au soldat. À sa gauche, un moustachu paré d’un chapeau semblable à un haut-de-forme passe pour le modèle bourgeois s’essayant aux armes.

L’ombre d’une rumeur…

Au premier plan, les deux commanditaires de l’œuvre sont en pleine discussion. Le capitaine Frans Banning Cocq s’exprime d’un geste indécis de la main, tandis que son lieutenant, Willem van Ruytenburch, élégamment vêtu, semble compter les moutons à ses côtés… Mais en regardant de plus près, l’ombre du geste interpelle : elle pourrait valoriser le blason de la ville – peinte sur la broderie entre le pouce et l’index – ou attiser les commérages sur une possible relation entre les deux hommes…

Un poulet plumé ?

Qui est cette petite fille au visage ridé, en plein milieu de la toile, plongée dans la clarté ? Certains critiques d’art ont évoqué une mascotte. D’autres ont pensé à Cornelia, une des filles du peintre disparue en bas âge, dotée du visage de la mère de Rembrandt (dont il stockait des tas de portraits dans son atelier !). Quelle que soit son identité, le rôle de cette enfant demeure symbolique : le poulet attaché à sa ceinture est le symbole des arquebusiers, la corne de cérémonie est celle de la compagnie, et la bourse pendant sur sa robe renvoie à l’argent de la commande. La volaille, plumée et tête en bas, sert sûrement de pied de nez !

L’œil acerbe de Rembrandt

« Je vous surveille et contemple votre médiocrité », semble affirmer l’œil de Rembrandt, caché dans le dos de deux miliciens. Avec ce bout d’autoportrait qui vient appuyer tant d’affronts éhontés, les officiers hésitent… entre brûler l’œuvre et maudire l’artiste. Résultat : Rembrandt ne reçut aucune commande publique pendant quatorze ans, et si La Ronde de nuit n’a jamais été complètement endommagée, elle fut rognée en 1715 – jusqu’à amputer deux personnages – pour être déménagée à l’Hôtel de ville d’Amsterdam, vandalisée à coups de couteau par un déséquilibré au Rijksmuseum dans les années 1970, puis aspergée d’acide par un visiteur néerlandais en 1990 !

 

mardi 24 novembre 2020

La ronde de nuit

 


Photos souvenirs d'un voyage à Amsterdam en 2018


Que désigne l'ombre de la main ? 

Mon ordinateur n'est pas encore au point et les diverses modifications de Blogger ne sont pas pour m'aider... 
patience est-ce que le Père Noël aura le droit de venir ???

lundi 23 novembre 2020

Croqueurs de mots N° 241

Défi 241 Lénaïg tient le gouvernail 

http://leblogdelenaig.over-blog.com/

 

Pour le grand défi du lundi 23 novembre :
nous choisirons chacun(e) un tableau célèbre, si possible l'un des 22 exposés dans l'article joint et dans un petit texte en prose ou en vers nous devrons l'évoquer sans le nommer, donc le faire deviner. Pour corser le défi, nous devrons glisser dans notre présentation au moins l'un des mots suivants (ou tous) :

chaise-longue, oiseau, arrosoir. 



Soir d’automne

Mon amie

Alors que la soirée est encore douce

Profitons du jardin

Les fleurs embaument si belles par vos soins

Laissez-donc cet arrosoir

Ecoutez les oiseaux près de l’abreuvoir

Et approchez votre chaise longue

Avant le noir de la nuit

Cette saison est un plaisir

Je vais bientôt devoir partir

Déjà le jour d’éloigne j’entends les grondements

L’heure est venue il faut retrouver mes compagnons

Une partie de la nuit nous marcherons

Tous pour un, un pour tous !

Sur vous je veille pour votre tranquillité

Afin qu’en paix vous puissiez reposer

Attendez-moi mon amie le temps d’une ronde

La réponse demain ! 


LC de la Cachette - texte - photos

samedi 17 octobre 2020

Info

 Vous l avez peut être noté...

Je suis en panne d ordinateur 

Cet appareil m avait déjà lâché au mois de mars il me joue le même tour avec la rentrée

Je lis vos publications autant que possible


DÉSOLÉE 



vendredi 25 septembre 2020

Tercets du vendredi - petites bêtes

 

Chez Lénaïg


Immobile
le papillon envoûté
embrasse la fleur

Sous le soleil
la vaillante coccinelle
escalade la tige



Vol en piqué
les moustiques attaquent
- Chasse ouverte



Sur les pommes
Guêpes et frelons se régalent
- Fraîcheur nocturne


Labyrinthe -
dans les pétales la fourmi
cherche la sortie



LC de la Cachette - texte - photos

Billet programmé je ne pourrai que vous lire pendant un certain temps ! 

jeudi 24 septembre 2020

Jeudi poésie Electricité - croqueurs de mots 239

 

Pour Jeanne Fadosi 
Il y a de l'électricité dans l'air 
 (billet programmé)


Par un temps d'orage
Un éclair jaillit
- Coup de foudre !
Me voilà figée
Subjuguée
Sidérée
Sous son regard magnétique
Plus de résistance
Connexions
Nous voilà aimantés
Un jour surtension
Isolation
Corps neutre
Déconnexion
Le temps est à l'orage ! 

signé : Ambre


LC de la Cachette - texte - photos

vendredi 18 septembre 2020

Tercets du vendredi

Chez Lénaïg 



Vase brisé

le  bouquet se meurt

- Coup de vent

Au jardin

Bouquet de belles de nuit

- Ode à la lune


Défiant le poète

plus que du matin au soir

- Jeunesse et roses 



LC de la Cachette - texte - photos

mercredi 9 septembre 2020

mardi 11 août 2020

4 jours à la ferme...


Coucher de soleil
dans la touffeur de l'été
le coq reste muet

Travaux en suspend

dans l'attente de jours meilleurs

l'urgence n'y est pas

Parfois un cheval

curieux de nouvelles têtes

- Qui sont ces intrus ?

suite d'un passage précédent ...

LC de la Cachette - texte -  photos


mercredi 5 août 2020

pour information

Quand les choses simples deviennent compliquées

La nouvelle interface de Blogger apparaît désormais de façon automatique.



Voici le message reçu !
ça semble simple mais que de changements ...
la présentation nouvelle il faut s'y habituer
reprendre des automatisme bien différents.

Ce qui me gène le plus c'est tous les liens anciens  qui ne sont plus actifs directement...
Et depuis la reprise il me semble que certains n'apparaissent plus
Je vous signale aussi - hélas- que je n'arrive plus à commenter quelques blogs (dont celui de Manou) et  je vous demande pardon pour mon silence.




vendredi 31 juillet 2020

Tercets du vendredi - Chant





Soirée d'été
vieilles chansons fredonnées
- Paroles oubliées


Mélodie au loin
- Par la fenêtre ouverte
fraîcheur bienvenue

Photo G. 
Chaleur dans le sud
stridulations dans les arbres
- Chant des cigales


Chants de marins 
accompagnés par les mouettes -
 Manque d'harmonie 



LC de la Cachette - texte - photos

mercredi 29 juillet 2020

Acrostiche du mercredi chez Lénaïg

chez Lénaïg

2018 Gravelotte depuis la ferme de Leipzig

Jaune d'or les champs de blés
Une moisson prometteuse
Il en faut du grain pour faire un pain
Le meunier à l'oeuvre
Le boulanger attend
Et pour l'odeur des croissants
Toute une année de labeur

Saison après saison
Ensemble pluie, soleil avec ardeur
Nourrissent la terre

Valeureux merci
Aux agriculteurs


2018 ferme de Moscou depuis celle de Leipzig


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