photo du samedi - 106

Pour découvrir toutes les participations rendez-vous chez  AMARTIA

Meunier tu dors...

Je viens vous voir à mon retour...

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Chocolat

Réponse à jill
(article programmé)

Chocolat 

Que fais-tu là devant moi

Vade retro satana

Langoureusement tu caresses

La duchesse avec délicatesse

Chocolat noir

Enrobant la poire

Douceur exquise

Qui m'électrise
Parfum d'enfance
Moments intenses
Tant pis pour les kilos
Je t'aime trop 
Ah chocolat 
Je me noie
Avec toi

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Récré du mercredi - Paco

Pour la cour de récré de JB 

(article programmé)

Paco a mis son costume

il a sorti sa belle cravate

Paco s'est mis en frais

Pour séduire mam'zelle Printemps

Paco a bon thym

La belle va ouvrir les yeux

Ensemble ils seront heureux

A la noce de Paco père de la communauté

Toute la récré 

Sera conviée

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A l'abordage - Défi 141

Défi 141 d'Enriqueta

Ça n'a pas de sens (défi 36)

La conférencière*: …Nous arrivons devant une toile contemporaine qui se situe dans l’art post-abstrait, nous ne sommes plus dans la période figurative de l’artiste mais dans sa période  lyrique ; On comprend …

Josette*: - Tu vois quelque chose toi ?

Monique* : - Rien du tout, je croyais que c’était des taches…

La conférencière  : …On comprend l'abstraction qui est marquée par la puissance émotionnelle …

Josette: –  Qu’est ce que tu prépares à dîner pour ce soir ?

Monique: – Il doit me rester des endives, en salade avec de la betterave ça ira, j’irai au marché demain matin...

La conférencière   :…Répétition de la structure de ses peintures, comme s'il avait atteint quelque chose d'absolu exprimant des…

Josette:– Je me demande ce que je fais ici, c’est vraiment pas mon truc cette peinture...

La conférencière   :…Quelques vastes formes quasi-rectangulaires occupent l'une au dessus de l'autre presque toute la surface, ce sont des ouvertures non vers l'extérieur, mais vers l'intérieur le plus profond du spectateur…

Josette:– Alors ça il fallait oser le dire, je dois manquer de profondeur...

Monique : – Tu n’es pas la seule,  regarde j’en vois une autre qui baille...

La conférencière :... le message que la toile véhicule est universel, intemporel, il engloutit le spectateur…

Josette: – Pour être engloutie, j’y suis  et à une profondeur que le Titanic n’a jamais atteint…

Monique : – Tu as vu l’heure ? Oh, si on s’éclipsait on aurait le temps de prendre un thé à la menthe avant d’arriver pour la sortie de l’école !

***...Toutes ressemblances...etc.

( Merci à mon amie Dominique Jockel qui a réalisé ce tableau pour illustrer cette scène "insensée" )

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photo du samedi - 105

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Une exposition de Jean-Pierre de Crignis dimanche dernier... aucun collage tout est peint il a du  "s'éclater" à reproduire ces vieilles "réclames", pour ce samedi j'ai retenu "le poireau" pour le "corector" je me souviens de ces petits flacons à l'odeur de solvant ! 

Même si cet hyper-réalisme n'est pas ce que je préfère (!) j'ai pris plaisir à détailler tous les tableaux présentés.

un aperçu de ma visite ci dessous dans la série "mécaniques"

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Jeudi poésie- Le grenier

Au grenier

Ouvrir la malle

Et mettre les voiles

Embarquer

Sur ce vieux rafiot

Suivre les goélands

Au-delà de l’océan

Chercher le soleil

Au fond de la mer

S’enivrer de lune

Malle au trésor

Gardienne de nos rêves

Peu importe le temps

Pour la mémoire du cœur

Le défi n°28 de Tricotine était sur le thème du grenier en Mai 2010

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Récré du mercredi - Crystal

Pour la cour de récré de JB 

Crystal de sent fragile ce matin,

elle vous envoie ses mille lumières et compte sur votre indulgence 

Lustre cristal de Saint-Louis 

abbaye des Prémontrés

Pont-à-Mousson

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Photo du samedi - 104

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Dans notre ville un axe routier est en construction...

Je passerai vous voir...avant la fin des travaux

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Jeudi Poésie - Gaston Couté, La dernière bouteille

La dernière bouteille

Les gas ! apportez la darniér’ bouteille
Qui nous rest’ du vin que j’faisions dans l’temps,
Varsez à grands flots la liqueur varmeille
Pour fêter ensembl’ mes quat’er vingts ans…
Du vin coumm’ c’ti-là, on n’en voit pus guère,
Les vign’s d’aujord’hui dounn’nt que du varjus,
Approchez, les gas, remplissez mon verre,
J’ai coumm’ dans l’idé’ que j’en r’boirai pus !

Ah ! j’en r’boirai pus ! c’est ben triste à dire
Pour un vieux pésan qu’a tant vu coumm’ moué
Le vin des vendang’s, en un clair sourire
Pisser du perssoué coumme l’ieau du touet ;
On aura bieau dire, on aura bieau faire,
Faura pus d’un jour pour rempli’ nos fûts
De ce sang des vign’s qui’rougit mon verre.
J’ai coumm’ dans l’idé’ que j’en r’boirai pus !

A pesant, cheu nous, tout l’mond’ gueul’ misère,
On va-t-à la ville où l’on crév’ la faim,
On vend poure ren le bien d’son grand-père
Et l’on brûl’ ses vign’s qui n’amén’nt pus d’vin ;
A l’av’nir le vin, le vrai jus d’la treille
Ça s’ra pour c’ti-là qu’aura des écus,
Moué que j’viens d’vider nout’ dargnier’ bouteille
J’ai coumm’ dans l’idé’ que j’en r’boirai pus.

Gaston Couté (1880 – 1911)

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Récré du mercredi - Enguerrand

Pour la cour de récré de jill 

Cet Enguerrand n'est pas un ange blanc 

Je vous le présente maintenant

De sang noble ce corvidé

C'est à la Tour de Londres que je l'ai trouvé

Pauvre Enguerrand ne peut voler

De ce lieu il reste prisonnier

Avec ses 6 compagnons aux ailes déplumées

Il garde ces terribles lieux hantés

Par hommes, femmes, enfants assassinés

Leurs spectres sans repos sont parfois rencontrés

Près des tours sanglantes
Aux histoires terrifiantes
Tant que la légende se perpétue
Les corbeaux  sont bien entretenus
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A l'abordage - défi 140

Défi 140 de Jeanne

Confusion 

Dans ma tête les images se succèdent 
Émergeant du néant...

Un grand désordre...

Cette petite fille en sarrau noir est-elle celle 
A qui j'offrais des bleuets et des marguerites...

Je crois la reconnaître

Oui c'est son odeur de pomme*

Celles de son panier 

Celles qui serons dans le gâteau de dimanche...

Ou bien est-ce ma fille

Peut-être ai-je eu une fille 

Je crois... peut-être...

Oui 

Je l'emmenais à travers champs

Dans le désordre tout reste confus

Je ne sais plus
Tout se délite

Un grand vide dans ma tête
A la conscience fugace
Visages rencontrés
Visages aimés
Aujourd'hui non identifiés
Prisonniers flottant
Démons tourmentant
Mon esprit défaillant
Apesanteur
Vacuité 
Des images

Des mouches qui se cognent

Qui veulent s'échapper

Des fourmis aussi

Des abeilles

Oui mes abeilles mes ruches

Où sont mes ruches

Petite donne moi du pain et du miel

Non je suis seul

C'est un fantôme que j'appelle

Ne me réveillez plus

Ma tête est morte

*L'odorat est le dernier sens perdu 

LC de la Cachette- texte,

Photo du samedi - 103

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Ma nourrice me chantait : "Monte là dessus et tu verras Montmartre"...

Je suis montée dans le car et depuis  le périphérique extérieur j'ai vu le Sacré-Cœur !

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Jeudi poésie - Victor Hugo, Jeanne...

Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture
Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S'indignèrent, et Jeanne a dit d'une voix douce :
- Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;
Je ne me ferai plus griffer par le minet. -
Mais on s'est récrié : - Cette enfant vous connaît ;
Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.
Pas de gouvernement possible. A chaque instant
L'ordre est troublé par vous, le pouvoir se détend ;
Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête.
Vous démolissez tout. - Et j'ai baissé la tête,
Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela,
J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certes.
On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir,
M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,
Pleins de l'autorité des douces créatures :
Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures.

Victor Hugo

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Récré du mercredi - Flamine

Pour la cour de récré de JB 

Quand la Galerie des glaces

Se mire dans l'eau

Flamine se prélasse

Devant le château

Hiver comme été chaud

Elle n'est guère lasse

De voir les badauds

Elle ne saurait compter

Tous les étrangers

Qui viennent se promener

Pour ces lieux admirer

Vous la reconnaîtrez

Dans la cour de récré

LC de la Cachette- texte, clic sur photo 

Une photo quelques mots - 156

 LEILOONA BRICABOOK

 N'oubliez pas d'aller  lire les autres participations chez Leiloona

Le principe de cet atelier ?

Chaque mardi (parfois le mercredi) Leiloona publie une photo qui servira de base pour votre texte. Vous avez une semaine pour l’écrire : les textes sont publiés le lundi matin.

Ni genre, ni ton imposés. Seul le plaisir d’écrire. Encore et toujours.

© Leiloona
Assis sur son nuage

Un ange bleu attend

Dans son cœur la rage

De voir les hommes méchants

L'ange serait un bisounours

Du monde haineux qui se débourse

Qu'il cesse donc ce blablatage

D’au-delà de l'océan

Reviens vite de ton voyage
Et au boulot hardiment 
Oublie les serres d'orchidées
Et les belles randonnées
Oublie l'eau violette et ce ciel nuancé
Précieux sont les souvenirs pour rêver
LC de la Cachette- texte