Défi des Croqueurs de mots n° 142 : proposition de Lenaïg
une étrange atmosphère
(photo stèle pré-celtique abbaye du Daoulas)
Les voix
Où sont-elles les voix aimées
Entendues et écoutées
Dans le cœur elles susurrent
Et s’estompent dans un murmure
La voix d’un père silencieux
Aimant mais taiseux
La voix d’une mère qui enchante
Au fond de soi toujours présente
Les voix d’amis aux rires partagés
Des souvenirs des larmes versées
Ainsi remontant le temps perdu
Des douces voix qui se sont tues
Dans le doute inévitable
Je perçois encore d’ineffables
Paroles chuchotées
Des mots tendres envolés
Un chant venant de l’au-delà
Qui jamais ne s’arrêtera
Les voix s’écoulent avec le temps
Pour elles restera nos printemps
LC de la Cachette - texte, clic sur photo
Au premier regard, j'avais pensé à un pouce de César, mais non... visage et silhouette sont bien esquissés...
RépondreSupprimerBelle journée à toi, Josette, je t'embrasse.
Chère Josette, les "voix" tu le dis si bien! Elles restent en nous, on en reconnaît soudain la gravité ou le rire cristallin. Jacques brel le disait déjà: "on n'oublie rien, de rien on n'oublie rien du tout"...Ton poème est très beau,très ressenti. Merci!
RépondreSupprimerMême réflexe que Norma: "thumbs up" et noeud pap! Magnifique stèle fleurie.
RépondreSupprimerLes voix chères nous murmurent: une photo, une fleur, le simple fait d'ouvrir une porte, l' odeur au détour du chemin. Elles nous sont chères ces voix si lointaines.
On garde plus longtemps leur image en tête que le son de leur voix....qui petit à petit s'efface de notre mémoire.... mais on ne les oubliera jamais nos chers disparus... merci, bises
RépondreSupprimerUn beau texte très émouvant... Les voix ne sont pas loin, les yeux du cœur les écoutent...
RépondreSupprimerJ'entends aussi le chant de la terre la musique des arbres, quelle harmonie!
RépondreSupprimerles murmures des êtres aimés font revenir les temps d'enfant "remonter le temps perdu"? le temps ne se perd pas Josette, la preuve dans cette si belle poésie, tu l'entends.
j'aime bien ta page Josette emplie d'une douce spiritualité qui vogue autour de cette stèle.
bisou et bonne journée
Très belle manière d'ecrire ces mots !!
RépondreSupprimerOn ne peut rien oublier je pense !
Bises Josette
Ton image m'évoque le roman que je suis actuellement en train de lire, "les Pierres couchées" de J. Vandroux.,
RépondreSupprimerMême si la tienne n'est pas couchée du tout. Mais c'est la même ambiance.
Quant à mes chères voix, elles sont heureusement toujours dans ma mémoire.
Bisous Josette
Bonjour Josette.Ton joli poème m'a serré le coeur. J'ai repensé à la jolie voix de ma mère quand elle chantait, à celle de mes grands-parents, au rire de mon amie. Bisous
RépondreSupprimer"L'inflexion des voix chères qui se sont tues" écrivait Verlaine au dernier vers de "mon rêve familier.
RépondreSupprimerTu as très bien développé ce thème.
Vu la parenté entre cette stèle et le doigt de César, on peut supposer -plutôt qu'une anticipation-une influence de l'art celtique sur le sculpteur ...Rien n'étant créé ex nihilo.
Des chants doux qui viennent du coeur, empreints de nostalgie, merci pour ce joli texte Joette
RépondreSupprimerBisous du jour
Ce chant venu de l'au-delà m'a bouleversée, Josette, il est sublime et cette stèle pré-celtique de l'abbaye de Daoulas renforce l'impression de mystère qui nous dépasse, par sa bouche en effet semblent provenir les voix aimées du passé. Dès que je serai à Brest, je me précipiterai dans le parc de l'abbaye pour découvrir (ou redécouvrir) cette stèle à laquelle je n'ai pas prêté l'attention qu'il fallait. Merci beaucoup, gros bisous.
RépondreSupprimerBouleversant poème...
RépondreSupprimerd'une beauté sans nom...
Oui, les voix de ceux qu'on a aimés se font entendre dans des murmures
nous rappelant souvenirs, tendresses d'un temps qui n'est plus...
" Un chant venant de l’au-delà
Qui jamais ne s’arrêtera
Les voix s’écoulent avec le temps
Pour elles restera nos printemps"
Merci pour ce beau poème Josette
superbe poème Josette ! J'ai essayé de retrouver la voix de ma mère après l'avoir lu.....son accent plutôt......cette manière de rouler certains r....cette manie de mêler le patois corse au français.... merci pour ce beau voyage dans le temps ! bises
RépondreSupprimerDes voix que nous ne voulons pas cesser d'écouter... Même lorsqu'elles se sont tues.
RépondreSupprimerMerci pour ton poème, Josette. Il est magnifique.
Bisous et douce journée.
COUCOU Josette et bien on dirait une énorme pouce c'est amusant je trouve*
RépondreSupprimerCE poème est bouleversant JOsette*
je pense à la voix de mon père elle était silencieuse
gros bisous JOsette je repasse plus tard
Merci pour ta "voix" m'tiote Josette qui évoque plein de souvenirs attachants !!!
RépondreSupprimerGROS BECS
Beau défi.
RépondreSupprimerBonne journée. )
Un poème très émouvant
RépondreSupprimerMerci Josette
Belle soirée
Combien faut-il de temps pour oublier les voix ? Il parait qu'elles s'estompent.
RépondreSupprimerJ'entends toujours celles des êtres chers, elles sont là, reliées à mon cœur.
Gros bisous Josette et Bravo, c'est très touchant.
Il y a des voix qui résonnent longtemps dans nos mémoires.
RépondreSupprimerLes voix ont reçues beaucoup d’écho.
RépondreSupprimerCe poème leur rend un bel Hommage. Ce matin au marché quelqu’un c’est dirigeait vers ma voix sans me voir elle m’avait reconnu , elle me cherchait elle me croyait morte.
Il y des voix dont je ne me rappelle que le passage d’une note le si
C’est là après cette note que la main s’abattait sur moi n’importe où
La note de la main guillotine. Parfois rien que d’entendre cette note d’un inconnu au téléphone me fait raccrocher tout de suite , et d’autre voix sur un timbre velouté qui en 3seconde me ferait manger des miettes de pain comme un oiseau.. belle scupture verticale et joli poéme .
Merci Josette et joyeuses pâques
bravo pour ce texte
RépondreSupprimerUn poème que j'ai envie de chuchoter puis chanter en essayant de me rappeler cette stèle de Daoulas...
RépondreSupprimerLes voix qui nous sont chères résonnent en nous très longtemps ! Un rien les fait renaître !!!
C'est beau !
On dirait le pouce de César place de la Défense à Paris
RépondreSupprimerSuper joli texte Josette !
RépondreSupprimerDéfi relevé !
Bises
Une sirte de pouce qui a du inspirer César... bonnes fêtes de Pâques
RépondreSupprimerM de S
Quand l'absence se fait présence. un poème émouvant
RépondreSupprimerJ'entends aussi ces voix dans le silence de moi.
RépondreSupprimerElles ne m'encombrent pas, ne m’attristent pas.
Certaines de ces voix me manquent parfois.
D'autres non aimées me parlent de l'au-delà.
Marc.
Tu as écris un très très beau texte.
Je le trouve intime, il est vrai !
Merci pou ton commentaire sous les photos des soirées et nuits dorées de Metz.
Je te, je vous souhaite de très bonnes et joyeuses fêtes de Pâques.
Bonne soirée Josette, bises, Marc de Metz.
@ bientôt.
il y a des voix qu'on ne peut oublier
RépondreSupprimerbeau texte bien qu'un peu triste
RépondreSupprimermerci de ce partage
bises et bonne nuit
Ton poème est bien nostalgique mais tellement vrai: j'entends encore ma grand mère chanter et mon père nous raconter ses farces d'étudiant!
RépondreSupprimerC'est aussi superbement écrit; merci! bises; Simone
Très bonnes résonnances en mon être intérieur, ta sublime poésie : sublime, car elle touche à la spiritualité ! et parce qu'elle est vraiment très belle !
RépondreSupprimerLes voix s'estompent, mais restent les paroles, gravées en nous !
Mais peut être sont ils restés qq part "branchés" avec nous ? Je le pense !
Merci et bcp de bisous
Aujourd’hui pour rimer avec “In”
RépondreSupprimerJe fête Halloween
Je suis invitée dans la chaumière
D’une vieille sorcière
Pour cette lugubre occasion
Je dois me vêtir de chiffons
Et me noircir le visage
Selon les usages
C’est dans le plus grand silence
Que dans la forêt j’avance
Dans une petite clairière
Je découvre la maison de la sorcière
Des citrouilles creusées
Décorent sa maison hantée.
Son balai pendu dans sa chaumière
Ne semble pas mordre la poussière
Elle paraît très occupée
On la voit à peine dans l’obscurité
Elle ne me parle pas
Elle est en liaison avec l’au-delà
Les fantômes blancs sont ses amis,
Ils chantent, ils dansent, ils rient.
Je sens qu’ils n’ont pas besoin de moi
Je m’apprête à sortir dans le grand froid
Quand elle me tend une feuille de papier froissé
Sur laquelle quelques mots qu’elle vient de déposer
Les fantômes sont mes amis
Avec eux je relis les pages de ma vie
-dimdamdom-
Voilà juste comme ça pour le plaisir je t'offre mon petit poème ;)
Bisous Josette!!!
Domi.
merci Domi... à demain pour la poésie !
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