Chaque mardi Leiloona (clic) publie une photo qui servira de base pour votre texte. Vous avez une semaine pour l’écrire.
Ni genre, ni ton imposés. Seul le plaisir d’écrire. Encore et toujours.
Les textes sont donc publiés chaque lundi, le matin de préférence.
© Marion Pluss
Maman disait
N'oublie pas ma fille
Que chez nous c'était la misère
Enfant j'ai appris à dénicher les oiseaux
Poser des collets fabriqués avec rien
Chez nous il n'y avait pas tous les jours du pain
Tu ne peux imaginer ma fille
Le froid et la faim
A tous moments nous glanions dans les champs
J'ai souvent ramassé châtaignes et glands
Pour les écraser et les mélanger
Avec un peu de blé
Les mains de Mamgoz étaient bien rudes
Des caresses elles n'avaient pas l'habitude
Tu vois ma fille
A la Grée
Au siècle dernier
A la Grée
Au siècle dernier
Cette photo aurait pu être la nôtre
LC de la Cachette- texte
Très poignant et très beau, Josette, de quoi commencer la semaine dans l'émotion...
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort.
Josette bonjour je saute dans ma voiture mais je repasse bisou
RépondreSupprimerCa me fait penser à ces camps de roumains qui vivent de misère ça et là... pauvres mioches ! Merci Josette, bises
RépondreSupprimerUn très beau texte. Il y a beaucoup de respect et de dignité pour ces malheureux voire un peu de joie de vivre.
RépondreSupprimerFort, et beau !
RépondreSupprimerBouleversant; penser qu'aujourd'hui, rien n'a changé; l'injustice, l'ignorance laissent tous ces gens sur le bas côté.
RépondreSupprimerC'est vrai, je pense à ma grand-mère, Mamée, dont ma vie n'était pas facile, certes, veuve avec trois enfants, elle s'y est abimé la vue en cousant même la nuit !
RépondreSupprimerElle avait aussi connu la vie dure de la campagne de Cagnotte, très rude en effet !
Je me dis que je pourrais reposter ceci pour la fête des mamans !
http://dans-les-voiles.over-blog.com/article-la-journee-de-la-femme-68775277.html
Josette bonjour tes lignes font du bien quand on sait les lire car avant oui rien n'était simple je trouve
RépondreSupprimerMa belle mère vivait sans grand chose et elle avait du mal à suivre et à survivre aussi je trouve que la vie a changé oui mais elle est toujours compliquée et rien ne tombe comme çà ce serait trop facile
Mais ce serait quand même bien si nous étions tous égaux tu me comprends
NE plus voir cette misère serait enfin une belle victoire
Je t'embrasse fort et merci aussi pour cette photo qui en dit tant
Ton texte est poignant et beau
RépondreSupprimerOh! Mamgoz, ce temps là n'est pas si lointain
mais cette misère avait droit au respect et l'amour à l'admiration
Aujourd'hui La misère est encore là pour beaucoup avec son lot de déshonneur et de honte...
Que dire de plus?
RépondreSupprimerForce, compassion, indignation se lisent dans cette photo et dans ton beau poème
Bonjour chère Josette!
RépondreSupprimerC' est toujours une misère ...
Tu as toujours des très beaux poèmes!
Bravo Josette!
Passe une bonne journée!
Je t' embrasse fort!
Très beau texte pour une photo très émouvante !
RépondreSupprimerGROS BECS m'tiote Josette
texte qui m'a donné de la buée dans les yeux....Ma mère, née en Corse, nous racontait ce même genre de vie....et lorsque nous étions petites nous avons eu des moments difficiles aussi....Nous étions dans les Vosges, pauvres comme Job , ne sachant jamais de quoi le lendemain serait fait....
RépondreSupprimerj'ai le souvenir d'un jour, où mon père, dans le jardin, caché derrière un arbre, tuait des petits moineaux avec sa carabine....J'étais outrée, en larmes...Mais c'était pour le repas du midi...Ma mère plumait, les brûlait sur la flamme de la cuisinière, et moi....je vomissais...jamais, je n'ai pu me résoudre à en manger...
Hé Crotte! Josette!! pourquoi je m'allonge toujours sur ton divan ??? bises!
Une photo qu'on ne devrait plus voir aujourd'hui! Autrefois , la vie était rude pour les paysans , effectivement; mes parents me racontaient des histoires dans ce genre; un très beau texte ; bonne semaine et bonne plantation d'ail ! hi!hi!
RépondreSupprimerIl faut du talent pour illustrer cette photo comme tu le fais.
RépondreSupprimerIl faut aimer les gens pour avoir écrit ces mots.
Il faut avoir le cœur capable de lire la vie des autres.
Il faut avoir du respect et de l'affection pour le passé.
Il faut tout cela et bien plus encore...
Bonne soirée Josette, bises de Metz, Marc.
Merci pour ton commentaire sous les photos de l'immeuble du quartier Impérial de Metz.
J'aime comme toi ce bleu si délicat sur cette façade.
A bientôt.
Bonsoir Josette. Ton poème est émouvant. Ma mère non plus n'a pas eu une vie facile, avant-dernière dans une famille de 8 enfants, surtout pendant la guerre. Bisous
RépondreSupprimerJe viens te dire bonjour Josette
RépondreSupprimerje t'embrasse
Photo qui marque et texte émouvant. Bravo Josette !
RépondreSupprimerBises
Bonjour, bonjour, Josette dans ta cachette...Jolis mots!
RépondreSupprimerBelle inspiration pour cette photo, bravo.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ton commentaire sous le texte "Le français aime les animaux".
RépondreSupprimerJe vais te faire de la peine et je te prie de m'en excuser mais ce n'est pas biographique.
Si je devais vous raconter ma vie , c'est dans les larmes que vous me commenteriez.
Merci, bonne soirée, bises, Marc de Metz.
A bientôt Josette.
Travailler dur, mais avec le coeur au ventre.
RépondreSupprimerChercher le nécessaire quand il se fait si rare.
Se contenter sans envie, sans jalousie.
Faire de son mieux même quand il n'y a plus rien à faire.
Endurer sa misère, le coeur callé dans les bras de Dieu.
Ce texte Josette est magnifique, troublant, poignant.
Merci et bonne semaine!
Photo et mots chargés d'une grande émotion!
RépondreSupprimerMisère et tristesse
bien réelles pourtant hier comme aujourd'hui
quelle force dans les mots et la photo
RépondreSupprimerUn passé hélas qui souvent aujourd’hui est souvent triste réalité,
RépondreSupprimerUn témoignage simple et poignant, tant par le texte que par la photo.
RépondreSupprimerSympa, j'aime vraiment beaucoup le ton de ton texte !
RépondreSupprimer"Cette photo aurait pu être la nôtre" !
RépondreSupprimerUn regard difficile à affronter !!!
Bravo pour ton texte, Josette !