Oh, qu’importent mes peines et mes malheurs si
j’ai en moi la force d’être heureux !
Vous savez, je ne comprends pas comment on
peut passer à côté d’un arbre sans être heureux de le voir.
Parler avec un homme et ne pas se sentir heureux
de l’aimer !
Oh, je ne sais seulement pas m’exprimer…
combien de belles choses ne rencontre-t-on pas à chaque pas, si belles que même
l’homme le plus désemparé ne peut pas ne pas les trouver belles.
Regardez un enfant, regardez l’aurore du bon
Dieu, regardez l’herbe qui croît, regardez les yeux qui vous regardent et qui
vous aiment.
Fiodor Dostoïevski