Ô mer, ne reste-t-il que sable sur le sable
Pour écrire l'Histoire ? Ô mer sauvée des fables
Quelle écume, à nos pieds, se souvient du chaos ?
Les
galets du soleil captent d'autres lumières
Les goémons frottent leurs insectes par milliers
Ce vieux pays en moi
Mais c'est toute la mer !
Le flux et le reflux imposent ma prière
Paysans et pêcheurs savent comment l'aimer.
Dites-moi,
mes amis, ce pays vers la mer
Ce pays dans la mer, comment y revenir ?
Rebâtir sur le roc villages de naguère
Qui parle dans mon cœur soudain de rebâtir ?
Prendrai-je le chemin qui nous aide à mourir ?
Suis-je déjà trop loin sur la route éphémère ?
Une rivière va, son bruit blanc, sur les pierres.
Charles Le Quintrec 1926 – 2008
Quel beau poème ma Josette, merci.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi - Zaza
https://zazarambette.fr
Magnifique poème Josette, je me suis attardée sur la phrase le flux et le reflus imposent ma prière, j'ai adoré lire ce poème,merci beaucoup pour ce beau partage.
RépondreSupprimerÀ bientôt Josette, gros bisous et belle journée
Floralie
Bonjour Josette, je découvre ce poème, superbe, comme la chanson de Charles Trenet... merci, bises jill
RépondreSupprimerUn poème puissant dont j'aime chaque mot... merci
RépondreSupprimerQue de questions sans réponse?
RépondreSupprimerLaissons nous bercer par le flux et le reflux de la vie sans trop nous en poser. C'est plus sage
Bisous à toi et merci pour ce poème.