lundi 7 octobre 2024

Croqueurs de mots 294

Pour notre croqueuse de temps  Jeanne Fadosi 

Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps 
aux défis d'écriture des CROQUEURS DE MOTS 
se souviennent peut-être qu'un de mes dadas, 
c'est le temps, qu'il soit météorologique ou historique.

Illustrer à votre manière 
(prose, vers, dessins, images) 
(pas trop long svp), 
un monde où le temps serait aboli. 
(Celui de l'Histoire ou celui de la météo ou les deux)



Cette nuit alors que le jour se levait j’ai pu observer la fuite du temps 

En effet l'heure entraînait dans sa fuite sa fille la tirant par la main

Sans doute lassée de tourner en rond

Elle avait brisé la fenêtre pour prendre la poudre d’escampette

Toutes deux couraient se dirigeant vers l’ouest

Pressées semble-t-il d’échapper au soleil

Elles ne supportaient plus  cadran et  ressorts

Un travail sans fin menant à la mort

Éprise d’une envie de liberté

Mère et fille se sont évadées


 

En route pour l’éternité

Elles se rient du soleil et de la pluie

Plus de météo ni de climatologie

Ne craignant pas les ouragans

Ni même l’explosion des volcans

Rendez-vous dans la galaxie

Le temps court à l’infini



20 commentaires:

  1. Si les horloges, les aiguilles ne veulent plus faire leur job.... depuis le temps, on peut comprendre leur envie de jouer les filles de l'air..... ,-) bises JB

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  2. Bonjour Josette. J'aime beaucoup ton poème sur cette fuite du temps où mère et fille ptennent la poudre d'escampette. Bonne journée et bisous

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  3. Dame, si les aiguilles se font la malle des horloges, nous sommes mal barrés !!!🤣
    Bises et bon début de semaine ma Josette - Zaza
    https://zazarambette.fr

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  4. si le temps pouvait parfois s'arrêter, j'aime beaucoup cette poudre d'escampette

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  5. J'ai toujours en tête la phrase de Ronsard: " Le temps s'en va, le temps s'en va, madame ;
    Las ! Le temps, non, mais nous nous en allons."
    Pas d'autre choix que de l'accepter...
    Alors cueillions les roses de la vie toute la semaine...

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  6. Bravo Josette pour cette escapade des aiguilles , une liberté joliment exprimée .
    Bon lundi
    Bises

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  7. J'adore ton texte!...Les aiguilles s'enfuient, l'horloge s'arrête...à nous l'éternité

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  8. Si l'on pouvait arrêter les aiguilles
    Au cadran qui marque les heures de la vie Berthe Sylva

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  9. Photo de Concarneau!
    Je repasse plus tard voir les textes sur ce thème interessant !

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    1. Le temps passe bien au fil des mots!
      Le début de ton texte m’a fait penser à Raymond Devos
      Missyves

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  10. Comme c'est bon, Josette, que cette escapade ! Super ! Bisous

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  11. très original cette escapade j'ai adoré bises

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  12. J'aime bien ton idée de fuir vers l'ouest en prenant la poudre d'escampette...quel dommage qu'on ne puisse pas arrêter le temps :) Bises et une douce journée

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  13. bonjour
    les aiguilles aussi sont fatigués de courir aprés le temps ..alors elles s 'envolent

    je pense que la photo avec ce clocheton est prise à CONCARNEAU çà ressemble beaucoup

    bonne fin de journée
    kénavo Josette

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  14. Fuir le temps, mais lequel, moi ce serait plutôt, pas le temps qui passe, mais le temps qu'il fait.
    Je voudrais pouvoir fuir la pluie, le vent et le temps gris.
    En fait, nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter le temps qui passe et le temps qu'il fait.
    Oui, c'est bien Concarneau.
    Belle journée Josette et gros bisous !
    Claude

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  15. Josette, j’aime bien ton histoire d'aiguilles fugueuses.
    Les aiguilles parties, reste le cadran, tout n'est pas perdu !
    On doit pouvoir le mettre au soleil pour en faire un cadran solaire ;-)
    Bises et bon samedimanche

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  16. j'adore ton petit poème !! j'espère que les aiguilles des horloges reviendront au bercail car sans heure je ne sais pas vivre ! gros bisous ma Josette !

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  17. L'ennuyeux avec le temps c'est qu'il ne se rattrape pas....Bisous bisous

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  18. Pas de panique ! ... les aiguilles se sont sans doute réfugiées dans des bottes de foin, suffit de les chercher (ou pas ...) :)
    Solveig

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  19. Bonjour Josette, de la fuite du temps à l'espoir d'éternité, il n'y a qu'un pas ...

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