J'espère et crains, je me tais et
supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J'admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui m'ennuie,
Je suis vaillant et le cœur me défaut,
J'ai l'espoir bas, j'ai le courage haut,
Je dompte Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis rétif,
J'aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends naissance.
Un Prométhée en passions je suis ;
Et, pour aimer perdant toute puissance,
Ne pouvant rien, je fais ce que je puis.
Pierre de Ronsard Le premier livre des Amours (1550)
Bonjour Josette, j'aime la dernière phrase qui résume la vie... bon jeudi, bises jill
RépondreSupprimereffectivement, la chute du poème résume le tout..
RépondreSupprimerBien sûr le poète le dit mieux que nous. Mais ce qu'il ressent nous le ressentons tous.
RépondreSupprimerNous faisons ce que nous pouvons...
Les antithèses du poème ne sont pas un jeu gratuit! Belle reprise.
RépondreSupprimerTout à fait, Miss ! Blanc ou noir, faut-il chercher le gris ? Rien est gratuit !
RépondreSupprimerBonjour Josette, "je fais ce que je puis" ce dernier vers dit tout . Merci pour la relecture de ce classique et bon déménagement à toi !
RépondreSupprimermerci pour ce superbe poème, bon courage dans le déménagement. Bisous bonne fin de semaine vu que je m'absente
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce joli poème e Ronsard. J'aime beaucoup le dernier vers. Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerNe pouvant rien, je fais ce que je puis.... Un vers qui rythme souvent nos jours
RépondreSupprimerJe découvre que tu as repris tes publications avec grand plaisir. Je ne connais pas du tout ce joli poème ou alors ma mémoire me joue des tours...Il met bien en avant nos contradictions humaines...Toujours pas de news de blogspot, mais j'ai réalisé une liste avec les liens avec tous les blogs que je veux visiter et dont je ne reçois rien. Alors je devrais arriver jusqu'à toi même quand je ne suis pas chez moi. Bises à bientôt
RépondreSupprimerTrès beau poème et surtout si beau cliché. Bisous
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