Seize sont blancs. Seize sont noirs.
Alignement d’un face-à-face.
Selon son rang, chacun se place.
En symétrie, de part en part.
Les plus petits sur le devant.
Seize sont noirs. Seize sont blancs.
Huit fois huit cases. Un jeu démarre.
Joutes, et coups bas, et corps à corps,
et durs combats. Ultime effort
pour asséner à ceux d’en face :
« Échec et mat ! le roi est mort ! »
Complimenté est le gagnant.
Mais la revanche est dans le sang.
Déjà tout se remet en place.
Et du combat ne reste trace.
Tout aussitôt le jeu reprend.
Seize sont noirs. Seize sont blancs…
N’ayant soixante-quatre cases
ni trente-deux participants,
mais autres nombres et autres temps,
la vie, pourtant, a mêmes bases.
Esther Granek, Synthèses, 2009
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Coucou Josette, dans ma vie je n'ai joué qu'au jeu de dames, mais que le jeu d'échec est joliment dit ici, merci, bon jeudi, bises
RépondreSupprimerBonjour Josette
RépondreSupprimerNotre vie est un peu comme un jeu d'echec , j'aime la correspondance entre notre vie et ce jeu ...
Bises
Mon petit fils Matti s'est inscrit à un club d'échecs, il a 5 ans.
RépondreSupprimerPerso jamais joué aux échecs mais tout comme pour le Monopoly, j'ai un mauvais souvenirs des jeux de Dames.
Bises
Je ne suis pas fan des jeux de société. J'ai un peu joué aux dames il y a longtemps pas aux échecs. C'est vrai la vie peut être comparée à un jeu de dames mais a t'on les mêmes chances dans notre pays si on est noir ou blanc ? J'aime beaucoup ton poème.
RépondreSupprimerLe jeu d'échecs inspire tant ceux qui font l'Histoire du monde ! Un beau choix
RépondreSupprimerbises et belle journée
Poème vraiment adéquat ! J'aime bien la conclusion.
RépondreSupprimerGROS BECS m'tiote Josette.
Waouh !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce poème... c'est tout à fait ce qu'il fallait pour ce défi.
Merci, Josette.
Bisous et douce soirée.
Je n'y comprends rien du tout aux échecs, je préfère les succès !-:)))
RépondreSupprimerMais je trouve ce poème formidable.
Et puis, je suis une passionnée de Cocteau alors j'aime ses Jumeaux.
Bisous Josette
Pourvu qu'ils soient crédités sur mon compte, je préfère les chèques aux échecs ;-)
RépondreSupprimerLe poème est un vrai tour de force et son illustration particulièrement bien choisie. On dirait qu'il fait un clin d’œil aux politiques : on prend les mêmes et on recommence !
Bises de presque beau temp
Vraiment beau, ce faceà face et ce texte!!!!
RépondreSupprimerComme c'est bien dit ! Mais, je ne sais pas y jouer, hélas ! Magnifique poème !
RépondreSupprimerc'est un joli poème que je découvre grâce à toi. Bisous
RépondreSupprimerJe pensais au départ à un jeu de dames. J'y jouais beaucoup dans mon enfance, par contre les échecs ont toujours été un mystère pour moi ;)
RépondreSupprimerMerci pour cette belle découverte.
Bisous.
Domi.