N° 278 Jazzy veut nous faire peur !
L'angoisse la peur
la perte de ceux qu'on aime
quand sonne l'heure
la perte de ceux qu'on aime
quand sonne l'heure
La vie se détache
dans le "grand garage blanc"
- Angoisse nocturne
dans le "grand garage blanc"
- Angoisse nocturne
Année 2020
Salle d'attente désertée
la rue pour les larmes
Les fleurs de la cour
bien plus vaillantes
que le patient
Solitude
Chambre ou salle d'attente
chacun la sienne
Attente
l'angoisse monte
inexorables minutes
Pique-nique au sous-sol
fermetures des cafétérias
- isolement
L'aiguille
cherche en vain la veine
pour la transfusion
Rouge sang
le géranium sur la fenêtre
sous l'averse
Demain l'hiver
le cœur s'arête
Miz du*
*Miz du = les mois noirs
Règne le silence
au chevet du malade
tandis que se détache une pétale
Mazaoka Shiki
Un monde de douleur et de peine
alors même que les cerisiers
sont en fleurs
Issa
Bonjour Josette... une fin de vie que l'on redoute aussi bien pour soi que pour un proche... une ambiance noire pour sûr... bises jill
RépondreSupprimerBonjour Josette
RépondreSupprimerAmbiance très angoissante ce matin chez toi ..
Bises
tous les codes de la peur sont là..
RépondreSupprimerêtre là
RépondreSupprimerpour ceux qu'on aime
la peur au ventre
au de-là de la peur
jusqu'au bout de la route
main dans la main
maigre réconfort
d'un sourire compatissant
fuir la solitude
Très poignant.
RépondreSupprimerLa gravure est de Gustave Doré?
MissYves
Une atmosphère que tu as remarquablement décrite avec tes haïkus, la peur palpite dans tous tes mots, poignant !
RépondreSupprimerBonne journée
Bises
Des heures noires que nous traversons tous, un grand "pourquoi?" dans le coeur.
RépondreSupprimerDur d'aimer chaque jour la vie qui se terminera de toute façon en tragédie.
Un texte saisissant qui a lui seul insuffle une pointe de peur....
RépondreSupprimerMerci, Josette, pour cette page qui montre tout le courage dont tu as dû faire preuve pour fuir la peur et affronter l'inéluctable, puis peu à peu oublier le chagrin afin de revivre chaque matin. C'est que que j’aimerais pouvoir faire quand mon tour sera venu.
RépondreSupprimerAffectueuses pensées, je t'embrasse
C'est ce que j’aimerais
SupprimerLa naissance est parfois le fait du hasard mais toute vie se termine inéluctablement par la mort ! On y pense mais que c'est dure quand elle arrive; ça fait peur !
RépondreSupprimerPlein d'angoisse et de peur..La vie, la mort....Très dur de vivre les derniers instants, le dernier soupir....Je t'embrasse ma Josette !
RépondreSupprimerCoucou ma Josette.
RépondreSupprimerUn thème qui a réveillé bien des angoisses et du chagrin pour toi.
De très gros bisous, et surtout prends soin de toi - Zaza
Je suis tant émue que je ne sais quoi dire. Mes yeux brouille mon écran, je repasserai.
RépondreSupprimerBonne journée et gros bisous !
brouillent
SupprimerBonjour Josette, j'aime bien ton écriture ou tu exprimes avec une économie de mots l'essentiel tel ce "l'année 2020 , a rue pour les larmes" qui veut tout dire . Passe une douce fin de semaine.
RépondreSupprimerfrankie
RépondreSupprimerMa chère Josette, tu pourrais ecrire dans surgir le pire
nous avons baignées dans un sang. C’est magnifique et tellement évocateur il ny a pas besoin de style évocateur
Merci et bravo. Tu grandis ma très chère Josette toute tendresse je m’autorise à te l’offrir comme les premières fleurs de ton gazon du nouveau printemps.
Baisers
Bonjour Josette, émouvante participation à relever le défi. Douce poursuite de ce vendredi et bon week-end. Gros bisous♥
RépondreSupprimerC'est émouvant; toutes ces peurs qui font mal et qui laissent des traces dans l'esprit. Bonne fin de semaine
RépondreSupprimeril y a trois ans ma fille se mariait et quelques jours après nous étions confinés ; beaucoup sont partis, d'autres ont encore des séquelles - même si aujourd'hui les variants ne sont presque plus mortels. En plus, nous avons eu beaucoup de ciel bleu. Un très beau poème. Bises
RépondreSupprimerTrès poignant!
RépondreSupprimerBonjour Josette,
RépondreSupprimerUne très belle série mais, seigneur, que c'est dur à lire. Car, nous partageons tous, en général, cette peur de la maladie, de la souffrance qui dure et amoindrit. C'est une angoisse , pour ma part, que je ressens depuis mon adolescence.
Belle écriture ma chère Josette
gros bisous
Nice post thank you Suzan
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