Elle se
demandait comment et pourquoi ces peuples d’une minuscule et même planète, ces
humains d’une dérisoire longévité, irrémédiablement voués à la même mort,
pouvaient répéter, multiplier ces jeux macabres et s’en glorifier ?
De l’Occident à l’Orient, plus loin encore, partout, se déchaînent fureurs, intolérances, haines à l’image de certains drames familiaux qui ne trouvent jamais d’épilogues.
L’homme est insaisissable, l’existence, une énigme.
Parfois un geste, un paysage, une rencontre, une parole, une musique, une lecture ; surtout l’amour, rachetaient ces ombres.
Il fallait savoir, s’en souvenir,
parier sur ces clartés-là, les attiser sans relâche.
Andrée Chédid
Quel beau texte, ma Josette...
RépondreSupprimerBises et bon jeudi - Zaza
Pourquoi, oui Josette, pourquoi..... Découdre et recoudre cette planète, à l'image de cette femme, les hommes tjs guerroyant.... merci, jill
RépondreSupprimerLa lumière se cache dans les replis de l'ombre de plus en plus présente, la folie des hommes ne s'arrête pas.. très anxiogène
RépondreSupprimerUn éternel recommencement mais pourquoi ? C'est désespérant ! Espoir,es tu encore là ?
RépondreSupprimerC’est un mystère tragique.
RépondreSupprimerMiss yves
Merci Josette, un rappel qu'il est hélas, encore à réaliser tant , comme l'écrivait Andrée Chédid (quelle belle famille d'Artistes ! ) l'être humain a toujours la morbide envie de multiplier ces jeux macabres et s’en glorifie .... Magnifique et touchante illustration.
RépondreSupprimerCe sont des réflexions que je me fais constamment, même si je ne sais pas les exprimer aussi harmonieusement qu'Andrée Chedid. Oui, pourquoi l'Homme est-il ainsi?
RépondreSupprimerMerci pour ce texte qui "rachète" à sa façon une ombre.
une poétesses que j 'ai aussi lue parfois
RépondreSupprimermais ne connaissait pas celui-ci
merci Josette pour tes recherches
bonne fin de journée
kénavo
Bonjour Josette. Ce sont de belles paroles, pleines d'humanité. Bisous
RépondreSupprimerLe petit dessin illustre magnifiquement le poème d'Andrée Chédid !
RépondreSupprimerOui,"attiser sans relâche"ces clartés pour faire reculer, racheter "ces ombres" !
Un petit coup de cœur pour ton illustration, elle a une finesse et une force symbolique qui me touche
RépondreSupprimertrès bon choix d'illustration pour ce poème
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