Les volets sont fermés
depuis déjà longtemps,
La porte, entrebâillée, ne craint plus le grand vent ;
Le jardin, délaissé, s’offre à sa déraison,
La tortueuse allée n’est plus que liseron.
La sonnette a perdu son droit de carillon,
La barrière, tordue, s’est figée sur ses gonds ;
La boîte, sans ses lettres, est pleine à déborder,
Elle doit son mal-être à la publicité.
Dans la rue, les passants filent par habitude,
Autant de pas perdus sans la moindre inquiétude ;
Passent les gens pressés, le regard loin devant,
S’ouvrir sur le passé n’est plus dans l’air du temps.
L’endroit est solitaire, il garde son secret,
Ses vieux propriétaires sont partis à jamais ;
C’était un p’tit bonheur, un paradis d’oiseaux,
Demain un promoteur en fera des studios…
KERFON LE CELTE
Bonjour Josette !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème et le celui d'avant aussi.
Je ne connaissais pas cet auteur.
Bonne Année et belle journée !
Ici c'est depuis ce week-end, tempête et pluie.
Claude
Je m'en souviens Josette, et c'est un très beau poème qu'il nous offre ce matin.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi - Zaza
C'est un nom qui me parle.... Qui ne connait pas ce genre d'endroit, parce que leurs vieux habitants ne sont plus.... avant que d'autres en font l'achat, un jour, merci Josette, jill
RépondreSupprimertrés joli ce poéme , j aime beaucoup
RépondreSupprimerj' imagine cette maison , j' en ai connue ainsi , mais maintenant tout est racheté par chez moi ,
( j' en connait quand même une sur mon passage )
bises Josette bon jeudi
Quel joli poème ce matin, un brin nostalgique mais qui me "parle"...qui ne connait pas ce genre d'endroit oublié mais si beau où tant de belles choses ont été vécues dont plus personne ne se soucie. La vie est ainsi faite que les nouvelles générations veulent souvent faire place nette et se croire les inventeurs d'une vie nouvelle. Peut-être avons nous été ainsi, je ne sais plus, je ne crois pas...Bises
RépondreSupprimerBonjour Josette. C'est un très joli poème de Kerfon dont je suivais le blog, et toujours d'actualité. Ici les résidences poussent comme des champignons à la place des maisons anciennes. Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerBeaucoup de nostalgie... Bonne journée!
RépondreSupprimerBonjour Josette,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire, ce poème est vraiment très beau, je ne connais pas cet auteur, le poème est un peu triste et chez nous actuellement il y a pleins de construction qui poussent comme un rien c'est la folie
Belle journée, gros gros bisous
FLoralie
tellement réaliste. Cette nostalgie qui court le long du poème me charme beaucoup. La poésie est partage, je découvre cet auteur.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce blogueur mais il avait bien du talent pour dire la nostalgie.
RépondreSupprimerPour nous consoler un peu, disons nous que les maisons nouvelles deviendront à leur tour des maisons anciennes.
Tout n'est que cycles...
Bisous
Un blogueur que j'ai perdu de vue depuis un moment .
RépondreSupprimerJe viens de retrouver certains articles . En tous cas ses poèmes sont toujours d'actualité . Ici dans le quartier, plusieurs maisons ont été rasées pour batir des immeubles , cela devient vraiment de la folie ces constructions à tout va.
Bises