Défi N° 243
Colette nous demande un poème sur la présence..
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Celui-ci parle d'une présence disparue
Petite maison basse, au grand chapeau pointu,
Qui, d’hiver en hiver, semble s’être enfoncée
Dans la terre sans fleurs, autour d’elle amassée.
Petite maison grise, au grand chapeau pointu,
Au lointain bleu, là-bas, dis-le-moi, que vois-tu ?
Par les yeux clignotants de ta lucarne rousse,
Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort,
Et froncer les sourcils sous ton chapeau de mousse.
Vers ces couchants de rêve où le soleil s’endort,
Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort.
Il est couché, là-bas, au fond du cimetière,
Celui qui t’aime encore autant que tu l’aimais.
Petite maison vieille, au chapeau de poussière,
Celui qui t’aime encore autant que tu l’aimais,
L’absent, tant regretté, ne reviendra jamais.
Nérée Beauchemin, 1850 - 1931
Bonjour Josette
RépondreSupprimerCe poème est vraiment très touchant , merci pour ce partage
Bises et bonne journée
Bonjour Josette. Tu me fais découvrir un très joli poème, émouvant. Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerIl est triste mais émouvant. C'est un très beau choix je trouve pour ce thème et je ne connaissais pas ce poète je crois bien. Bisous
RépondreSupprimerPrésence dans l'absence
RépondreSupprimerUn poème très émouvant!
Les absents sont souvent très présents dans nos vies.
RépondreSupprimerLa mort n'arrête pas l'amour, heureusement, même si c'est parfois douloureux!
Gros bisous
Quand l'absence devient présence,une porte s'ouvre sur la sérénité !
RépondreSupprimerUn superbe poème Josette , tres touchante cette présence de l'absent .
RépondreSupprimerBonne soirée
Bises
Magnifique poème ! J'aime beaucoup. L'absence d'un être cher reste une présence.
RépondreSupprimerL’amour ne disparait jamais
La mort n’est rien
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi et vous êtes vous
Ce que nous étions les uns pour les autres
Nous le sommes toujours.
Donnez- moi le nom que vous m’avez toujours donné
Parlez- moi comme vous l’avez toujours fait
Ne changez rien
Ne prenez pas un air triste ou solennel
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire
Souriez, pensez à moi, priez pour moi
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il a toujours été.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié
Elle est ce qu’elle a toujours été
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends
Je ne suis pas loin
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Auteur inconnu,
parfois attribué à Saint Augustin
Bonne fin de journée et gros bisous
Un poème comme j'aime ! La personnification d'une maison correspond à ma pensée. Pour moi, les maisons ont une âme.
RépondreSupprimerCi-dessous, je recopie un court poème de Jean Tardieu , extrait de son recueil "Le Fleuve caché" (1938-1961) page 79 dans l'édition en format poche Poésie/Gallimard (impression 1988) :
Une maison seule s'avance
au bord fleuri de l'abîme.
Sa fumée déjà bleuit...
Ah ! qu'elle soit par les mots
sauvée avant sa chute
et que sans bruit, sans souffrance
elle tombe dans l'esprit !
Bonne fin de semaine Josette, merci pour tes échos dans mon grenier toujours les bienvenus
Bises de minuit (passé !)
C'est un très, très bon choix, Josette ! C'est si beau et si touchant !!!
RépondreSupprimerMerci à toi ! J'♥ beaucoup, beaucoup ! Bon vendredi ! Bisous♥
Très beau poème. Je ne connaissais pas ce poète. L'absence d'un être cher est une cruelle présence. Bisous
RépondreSupprimerUn très beau poème ma Josette, j'aime beaucoup
RépondreSupprimerBisous et bon vendredi
Un poème qui vise le coeur, car nous avons tous des êtres qui ne sont plus, mais qu'on aimera éternellement... merci Josette, bises
RépondreSupprimerTrès beau poème Josette je profite pour te souhaiter une excellente année en santé ainsi qu'à tes proche. ile me semble ne pas l'avoir fait. Bisous doux weekend
RépondreSupprimerC'est un beau poème, triste. Quand l'aimé s'en va,son absence doit être difficile à vivre.
RépondreSupprimerBises
Merci Josette ..je viens te donner mon adresse email
RépondreSupprimerdinclo29100@gmail.com
Bisous
j'aime énormément ton choix que je découvre avec grand plaisir. c'est tellement imagé que je pourrais reconnaitre le lieu, enfin mon imagination s'imagine pouvoir ...:-)
RépondreSupprimerbises
Présence absence de ceux que nous continuons à aimer. Il y en a tant déjà !
RépondreSupprimerLa maison comme une personne qui attend et s'use les yeux à attendre celui qu'elle a aimé et qui "l'aime encore"
mais ne "reviendra" plus.
Belle personnification d'une maison qui, comme une mère attend son enfant.
Merci Josette, pour cette belle découverte.
C'est magnifique, non il ne reviendra jamais, je le sais bien, c'est moi qui le suivrai, même si parfois à la porte-fenêtre je crois le voir à la fin avec son feutre noir pour cacher son crâne sans cheveux, il souriait pour nous donner du courage et c'est si triste !
RépondreSupprimerTa zoupie qui te remercie et t'embrasse fort dans sa misère
c'est l'absence le plus dur quand on perd un être cher, un animal..
RépondreSupprimerbonne soirée Josette
bien triste et émouvant poème quand l'absence est si présente ! bises
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