Conseils
Eh bien ! mêle ta
vie à la verte forêt !
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait.
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait.
Dès l’heure éblouissante
où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait.
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait.
Cueille la fleur agreste
au bord du précipice.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus.
Marche et prête l’oreille
en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources.
Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources.
Théodore de Banville, Les
Cariatides (1842)
LC de la Cachette Photo
Il est superbe ce poème qui vante la nature et le plaisir qu'on éprouve à s'y immerger...Merci pour ce partage je ne le connaissais pas (je suis aussi allée lire ton Hugolin que j'ai raté hier...hi hi je prends les ronrons volontiers) bises et une bonne journée
RépondreSupprimerQuel bel hommage à notre environnement ..merci à toi
RépondreSupprimerBonne journée Josette
Bises
Superbe poème ma Josette.
RépondreSupprimerBises et bon mercredi
Superbe ce poème pour accompagner ta photo...Une belle découverte.
RépondreSupprimerAh comme il est bon de lâcher prise, son train-train de ville… merci Josette, bises, JB
RépondreSupprimerJ'entends l'eau qui s'écoule sous les arbres, quelle belle promenade !
RépondreSupprimerQu'il est beau, ce poème-là, Josette, merci beaucoup et comme il donne envie de faire ce qu'il dit ! Merci beaucoup, gros bisous.
RépondreSupprimerTrès réconfortant ce poème. Il a un rythme que j'apprécie !
RépondreSupprimerMerci m'tiote Josette et gros becs !
C'est du génie du verbe! Ses mots sont motivant et donnent l'envie de faire quelque chose.
RépondreSupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerUn chapelet de mots à enfouir sous sa couette et à aimer diablement.
RépondreSupprimerTout à fait magnifique, ce poème, Josette ! Très bon choix !!!
RépondreSupprimerJoli poème pour accompagner ta photo ! Bisous
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup Josette. Je marche pour admirer la nature et m'émerveille à chaque instant. Même si je parcours les mêmes chemins. C'est différent à chaque fois. Bon week-end. Bisous
RépondreSupprimerUn très bel hymne à la nature. On oublie trop que les romantiques et les parnassiens ont été parmi les premiers à chanter en poésie sa préservation dans un siècle de révolution industrielle qui la maltraitait déjà.
RépondreSupprimerbises et belle fin de semaine
Magnifique ode à la nature , je le découvre ce poème des Cariatides .
RépondreSupprimerBonne soirée
Bisous
Très joli poème qui me mène immanquablement à mon chemin de Compostelle. J'aurais aimé pouvoir recommencer cette année mais hélas j'ai rencontré trop d'obstacles sur ma route. Je ne désespère pas de le reprendre l'année prochaine :)
RépondreSupprimerMerci pour ce beau partage.
Bisous.
Domi.