Îles de la nuit
Alors, les oiseaux
froids émigrent vers les Îles
Malheureuses, dérivantes
sur l'Atlantique,
Sous leur suaire de
brouillards, dont les navires,
Aveugles, traversent
la frange à la corne de brume.
Ah ! encore une fois,
entendre ces appels
Dans l'inquiétude
inavouée des basses terres,
Angoissants,
angoissés, par une longue nuit,
Peut-être sans
lendemain.
Et le vent de la mer
- Qui parle, se répète
et n'écoute jamais -
De ses doigts gantés
de glace touchant les harpes
De la tempête,
poussait au large, le tonnerre
Irresponsable de grandes
paroles émergées.
Louis BRAUQUIER (1900 - 1976)
Voilà qui nous rafraîchit, Josette !
RépondreSupprimerBises du matin !
Je découvre un poète et un très beau poème Josette... Ah les oiseaux migrateurs, bien du courage pour ce long périple, merci, bises, jill
RépondreSupprimerrafraichissant et joli..... )
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerUn très beau poème que je ne connaissais pas!
Merci...bonne journée
J'aime beaucoup image et mots.
RépondreSupprimerMerci Josette
Belle journée
Je découvre Louis Brauquier avec plaisir....
RépondreSupprimerPoesie rafraichissante certes mais ainsi va la vie marine ...
RépondreSupprimerBises Josette
Dommage que ta virée bretonne soit repoussée ..
un peu de fraicheur avec cette canicule est très appréciée !! je ne connaissais pas ce poème....viteeeeeeeeeeeee !! google !! bises
RépondreSupprimer" le tonnerre Irresponsable de grandes paroles émergées"... cela me donne l'impression d'avoir été écrit pour ce que nous vivons en Grèce cette semaine!!! Bisous Josdette!
RépondreSupprimerUne belle poésie que je ne connaissais pas ma Josette. Bravo. Bises et bonne journée, sur mon île, sous une pluie orageuse que je bénis, enfin je respire. ZAZA
RépondreSupprimerCoucou Josette, un beau poème, sibyllin et glacé, que je ne connaissais pas. Mais au "tonnerre irresponsable de grandes paroles émergées", je préfère quand même le rire des mouettes et celles du ciel de ta photo ! Bizzz !
RépondreSupprimerun poème qui parle des îles du nord sans doute .. Pas trop de soleil dans ces paroles étranges ! Bonne journée
RépondreSupprimerQuand on vole comme un oiseau sent-on davantage l'air chaud ? J'ai testé le VTT, ben, on sent de l'air frais :-)
RépondreSupprimerGROS BECS m'tiote Josette.
jolie photo et texte!
RépondreSupprimerEt le vent de la mer
RépondreSupprimerQui parle, se répète et n'écoute jamais.
J'ai l'impression de voir certaines personnes, comme celles dont tu parlais hier !!!
Mais la différence c'est que le vent de la mer est naturel lui !
Je t'embrasse bien fort Josette.
Merci pour la découverte du poète et du poème.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas l'auteur mais ai maintenant une furieuse envie de faire le cri de la mouette...
RépondreSupprimerNe se posent pas de questions les oiseaux migrateurs, obéissent à leur instinct
RépondreSupprimerBelle découverte poétique !
Merci chère poète !
Une photo très évocatrice pour ce magnifique poème , que je découvre.
RépondreSupprimerun grand coup de frais ce poème!
RépondreSupprimerbelle soirée
sophie
Terrible ce poème, on dirait un adieu
RépondreSupprimerGros bisous et bonne nuit !.
Merci de nous faire découvrir ce joli poème Josette. Je vais aller me baigner car il fait très chaud...
RépondreSupprimer