Les machines
avaient commencé
Par rire comme des enfants
Qui semblaient vouloir amuser
Les gens de tous les continents.
Puis elles avaient tant grandi
Qu'elles étaient devenues comme
Des adolescents, puis des hommes
Précieusement munis d'outils.
Enfin, se fiant au silence
Et à la morne indifférence
De ceux qui en usaient,
Elles se mirent lentement
A devenir ces lourds géants
Qui nous broient dans leurs rets.
Maurice Carême
Je découvre ce poème de Maurice Carême.
RépondreSupprimerMerci ma Josette.
Bises et bon jeudi - Zaza
Un Carême que je découvre aussi, ah les machines, les robots, qui remplacent les hommes... merci Josette, jill
RépondreSupprimerPrémonitoire…
RépondreSupprimerUn poème différent du style habituel de Maurice Carême et des thématiques qu’on lui connaît.
Miss Yves
C’est la fontaine de Jean Tinguely ?
RépondreSupprimermissyves
Oui c est cette fontaine de Tinguely et de Niky de saint Phalle
SupprimerJe ne connaissais pas ce poème!... Il dit bien la vérité sur les machines ... les robots qui remplacent les hommes
RépondreSupprimerun beau CARËME que j' adore lire
RépondreSupprimermerci Josette
kénavo
Les robots supplantent les hommes qui les ont crées, je découvre ce poème de l'excellent Maurice Carême
RépondreSupprimerJe découvre aussi ce poème par contre il n'y a pas si longtemps que je suis passée à côté des oeuvres de Nicky de St Phalle .
RépondreSupprimerBon jeudi Josette
Bises
J'en étais restée au M. Carême de ma scolarité.
RépondreSupprimerJe découvre un nouvel aspect de ce poète aujourd'hui.
Vaste sujet que les machines... Comme toute nouveauté, il y a eu les bons et les mauvais côtés des machines!
Bisous et bon après-midi, Josette.
Comme Miss , "prémonitoire"
RépondreSupprimerLa photo une parfaite illustration du poème !!
Merci pour "le parfum du colza !
Bises
RépondreSupprimerÉtonnant, ce poème de Maurice Carême avec ses machines roulant les mécaniques. Il contraste avec sa poésie ultérieure (après 1932 ?) moins réaliste et plus fantaisiste. Prémonitoire, oui, car il me fait penser à ces immenses moissonneuse-batteuses qui ont déjà causé plusieurs accidents mortels.
Merci pour le partage, bises et belle fin de semaine
Rhôo je ne connaissais pas ce poème de Maurice carême... j'adore tout ce qu'il écrit c'est tellement poétique... Il va falloir que je me procure un bouquin de lui car j'en suis restée à ceux qu'on apprenait à l'école... merci Josette pour ce petit rappel ! bisous 😘😘
RépondreSupprimerMéfiance envers les machines, même si elles ont une bonne bouille, mais celles-ci ont l'air inoffensives.
RépondreSupprimerJe les salue quand elles apportent un plus aux humains, une aide !
Bisous Josette
Je pense la même chose que Marie-Paule, curieux poème de Maurice Carême.
RépondreSupprimerIl y a machine et machine, celles qui sont utiles et celles qui enlaidissent.
Belle journée Josette et gros bisous.
Claude
original cette déco
RépondreSupprimermerci de la part de César
Bon wk
Rebonjour, Josette
RépondreSupprimerun nouveau défi des croqueurs est /il bientôt prévu ?
missYves
Le sujet devrait être donné par Zaza ce lundi si ma mémoire est bonne,
Supprimerc'était la trêve de pâques !
Lundi pour le lundi?
Supprimermiss y
Non toujours 8 jours entre la proposition et la publication
SupprimerBonsoir Josette. Maurice Carême est l'un de mes poètes préférés et je ne connaissais pas ce poème. Bonne soirée et bisous
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