Ô souvent je voudrais que la vie éternelle
Fût simplement cela : Quelques-uns réunis
Dans un jardin qu'embaume encor la citronnelle,
Réunis par amour dans l'été qui finit.
L'un d'entre eux serait juste arrivé de voyage.
On le ferait asseoir près de la véranda
Où est la lampe, afin de mieux voir son visage,
Son uniforme usé, sa pâleur de soldat .
La plus jeune viendrait le tenir par sa manche,
On n'oserait pas dire : " Tu es
pâle..." Et lui,
Devant cette douceur des très anciens dimanches
Souhaite pour pouvoir pleurer, qu'il fasse nuit.
Une voix s'élèverait alors, la musique
Même de jadis au milieu d'un grand respect
Et du cœur de chacun, dans le soir balsamique
Disant ces mots simples : Mes enfants, c'est la
paix
Aliette Audra 1897 - 1962 Poèmes pour un marin perdu
Poème pour un marin perdu, magnifique, et tant de gens qu'on aimerait "revoir" ne fut-ce qu'un instant, merci... JB
RépondreSupprimerMagnifique texte Josette ..merci à toi
RépondreSupprimerGros bisous
C'est un très beau poème ma Josette, merci
RépondreSupprimerBises et bon jeudi - Zaza
https://zazarambette.fr
Bonjour Josette. C'est un beau poème émouvant. Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimermerci pour ce trés beau poéme
découverte pour moi
et trés jolie photo ou l 'on imagine les voir réunis
kénavo Josette
La photo est magnifique et dit tout.
RépondreSupprimerBonne journée, Josette.
Bisous
Merci pour ce poème "ancien" et si actuel !
RépondreSupprimerComme Marie-Paule, ta photo si lumineuse "dit tout", de cette paix que nous désirons pour le monde