Le long du quai
Le long des quais les grands vaisseaux,
Que la houle incline en silence,
Ne prennent pas garde aux berceaux
Que la main des femmes balance.
Que la houle incline en silence,
Ne prennent pas garde aux berceaux
Que la main des femmes balance.
Mais viendra le jour des adieux ;
Car il faut que les femmes pleurent
Et que les hommes curieux
Tentent les horizons qui leurrent.
Car il faut que les femmes pleurent
Et que les hommes curieux
Tentent les horizons qui leurrent.
Et ce jour-là les grands vaisseaux,
Fuyant le port qui diminue,
Sentent leur masse retenue
Par l’âme des lointains berceaux.
Fuyant le port qui diminue,
Sentent leur masse retenue
Par l’âme des lointains berceaux.
René-François Sully Prudhomme, Stances et poèmes
Un métier au long cours qui fait aussi ses veuves… pas que la guerre, j'aime, bises JB
RépondreSupprimerBonjour Josette
RépondreSupprimerToute une époque le temps ou les maris quittaient leurs epouses pour aller affronter l'ocean ..
Merci pour ce beau poeme
Bises
RépondreSupprimerÉvocation d'un métier bien dure qui laisse tant de femmes seules avec leurs enfants
Un très bon choix. Maurice Denis j'aime beaucoup et j'ai de bons souvenirs de scolarité quand j'étais au lycée Claude Debussy de Saint Germain en Laye. Habitant FOURQUEUX à cette époque là, c'est ce lycée qui m'a récupéré en 4ème, ce poète étant au programme de français.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi
Bonjour ma douce Josette,
RépondreSupprimerCe poème est magnifique, je ne connais pas l'auteur et j'ai pas de souvenir de l'avoir appris en cours ?
Merci ma douce Josette pour cette belle photo car je suis une fanatique des phares.
Je te souhaite une très bonne journée, gros gros bisous !
Un poème original pour exprimer le déchirement du départ pour les marins et leurs femmes. Et une jolie photo, du phare d'Ekmühl. Bizzz !
RépondreSupprimerDe nos jours les femmes aussi partent au long court
RépondreSupprimeret bien souvent les larmes sont celles des enfants !
Un joli poème Josette et surtout bien illustré. Bises
RépondreSupprimerOui, tout un monde...
RépondreSupprimerJ'aimerais pas être femme de marin !
Belle soirée !
Un trés beau poème.
RépondreSupprimerLes phares de l’éternelle Bretagne apportent à ce thème leur valeur symbolique .
J'aime ce poème que je découvre. J'ai écrit un poème sur ce sujet qui me touche. Bisous
RépondreSupprimerC'est un très joli poème que je ne connaissais pas et qui évoque la dureté de la vie de marin. Bisous
RépondreSupprimerUn tres bon choix Josette pour ce jeudi , eh oui le départ des marins est souvent une déchirure pour ceux qui restent à terre.
RépondreSupprimerJolie photo pour accompagner ce poème , une pointe bretonne dont je me souviens à peine maintenant .
Bonne journée
Bisous
C'est un bien joli poème, Josette et, accompagné d'une si belle photo ! Amitié♥
RépondreSupprimerJ'aime ce poème depuis mon enfance et effectivement, il m'évoquais aussi les bateaux du port où j'étais allée en vacances toute petite
RépondreSupprimerbises