Rien n'y fait, j'entends les cloches sonores
Le gros bourdon de Notre-Dame
La cloche aigrelette du Louvre qui sonna la Barthélémy
Les carillons rouillés de Bruges-la-Morte
Les sonneries électriques de la bibliothèque de New-York
Les campanes de Venise
Et les cloches de Moscou, l'horloge de la Porte-Rouge qui me comptait les
heures quand j'étais dans un bureau
Et mes souvenirs
Le train tonne sur les plaques tournantes
Le train roule
Un gramophone grasseye une marche tzigane
Et le monde, comme l'horloge du quartier juif de Prague, tourne éperdument à rebours.
Blaise Cendrars
C'est très beau, ma Josette... Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi - Zaza
Je découvre.... le souvenir de tant de bruit lui sont resté ! Merci Josette, bises
RépondreSupprimerBonjour Josette. C'est un joli poème qui m'a intriguée sur cette horloge qui tourne à rebours. Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerPoème génial.
RépondreSupprimerQuel rythme !
Apollinaire dans zône évoque lui aussi les horloges du quartier juif à Prague qui tournent à rebours.
Missyves
très beau poème .. j'aimerais partir à rebours parfois !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout ce joli poème plein de "musique".
RépondreSupprimerIl est très original.
Merci pour cette découverte, chère Josette.
merci JOsette pour ce trés beau poéme que je ne connaissait pas
RépondreSupprimer( la cloche du Louvre qui sonna la Barthélémy , j 'ignorais)
bonne soirée
kénavo
Pour moi aussi une découverte ce poème !
RépondreSupprimerBelle journée et gros bisous !
Claude
Je ne connaissais pas, merci de nous faire découvrir ce poème
RépondreSupprimerMerci pour la découverte. Bisous bon weekend
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