dimanche 8 juin 2025

Photo du dimanche avec Monica

 

Photo du dimanche avec Monica


Deux petites orchidées vues au bord d'un chemin
lors d'une promenade mardi matin
Je vous retrouverai fin juin

 photos pour 2 dimanches !




jeudi 5 juin 2025

Jeudi poésie

La Confiture de bonheur de Sophie (http://prairiedesophie.canalblog.com/)

A réaliser un matin d'été...

Tu sais un de ces matins où le soleil

se lève un peu plus tard, où les ombres s'étirent vers l'ouest,

où les prés alentour sont couverts de rosée argentée...

Prends un petit panier,

 nous ne ferons qu'un seul pot.

En fait cette confiture se consomme très vite,

tu ne peux enfermer le bonheur en bocal...

Pour cette recette nous ne coupons aucune fleur.

Nous cueillons délicatement quelques couleurs de vie.

Cueille quelques pétales de rose, pour l'odeur.

Dix pétales de roses claires

Dix pétales de roses roses

Dix pétales de roses jaunes

Une nigelle de Damas

Un pavot rose

Vingt capucines pour le goût.

Glisse dans ton panier

un bouquet de dahlias si élégants.

Vas vers le fond du jardin et ramène-moi de ces fleurs jaunes

si hautes et si élégantes dont je ne connais le nom.

N'oublie pas en passant près de la gerbe d'or d'en cueillir quelques brins...

Si tu trouves au cours de ta promenade un papillon ou deux,

une libellule, un escargot,

demande-leur de t'accompagner, ils le font volontiers.

Et surtout n'oublie pas la cloche de l'église,

elle chantera pour toi l'heure de fin de cueillette.

 Voilà, munie de tous ces ingrédients délicats,

nous allons ensemble les mêler, les humer, les sucrer à discrétion.

Sens-tu cette délicieuse odeur d'amour, d'amitié de bonheur simple?

Dispose tout cela dans un joli pot de confiture

sur lequel tu colles une belle étiquette où tu écris

au porte-plume, à l'encre bleue, en italique,

en respectant pleins et déliés.

"Confiture de bonheur".

Ne ferme surtout pas le pot,

laisse-le s'épanouir en liberté. 

lundi 2 juin 2025

Croqueurs de mots N° 308 avec Marie Sylvie

 Avec Marie Sylvie fêtons "Les bons vivants"


Menu 


Ciel matin de printemps aux nuages vaporeux

Cyclamen papillon

Thé parfumé

Appel du Chat


Balade en forêt

Sous bois après la pluie 

Senteur d'humus

Chants d'oiseaux

Étang aux nénuphars 

Empreintes de gibiers

Colvert et sa cane

Nid de cygnes dans les roselières

Bourdonnements d'insectes


Retour au jardin et ses rires d'enfants

Danse des pivoines

Fragrances fleuries

Roses épanouies

Le chat s'impatiente

Le tout accompagné de rencontres amicales

Assorties de discussions passionnées

Echanges de livres et d'idées

Autour d'un café gourmand









dimanche 1 juin 2025

Photo du dimanche avec Monica

 Photo du dimanche avec Monica


Devant la poste, près du marché et en d'autres endroits bravo à SQY dont dépend Plaisir qui a fait installé des pompes pour les quelques utilisateurs de vélos en ville ..  ça serait sympa qu'elle pense aussi aux très nombreux piétons afin que les trottoirs ne soient pas que pièges plein de trous et bosses !

jeudi 29 mai 2025

Jeudi poésie Le thé

Le THÉ

Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.

J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.

Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.

Théodore de Banville 1823 - 1891 

dimanche 25 mai 2025

jeudi 22 mai 2025

Jeudi poésie

 


Romance

Toi, qui me parles sentiment,
Connais-tu l’amour et ses peines,
Et ses larmes et son tourment ?
As-tu jamais porté ses chaînes ?
Je connais ce petit garçon,
Il fit le malheur de ma vie !
Il a fait perdre la raison
Bien plus d’une fois à Délie.

Toi, dont le cœur me semble aimant,
As-tu connu la jalousie ?
Ah ! c’est le plus cruel tourment :
Redoute cette frénésie.
J’ai connu toute sa fureur.
Lorsque j’aimais à la folie
Hélas ! que d’instants de douleur
A passés la triste Délie !

As-tu connu tous les tourments
Que nous fait éprouver l’absence ?
As-tu compté tous les moments
Par les soucis, par la souffrance ?

Adélaïde-Isabelle-Jeanne Vivien-Deschampsy (Adèle Chemin)

1772 - 1840


lundi 19 mai 2025

Croqueurs de mots N° 307

 

C'est Zaza qui s'y colle et voici ce qu'elle nous propose !

Pensez à un objet usuel de la maison et écrivez une petite histoire en le faisant vivre et en insérant éventuellement des dialogues savoureux!  L’humour est vivement conseillé.


C'était des petits cailloux

Ramassés on ne sait où

C'était une histoire d'amour

De celles qui doivent durer toujours

Ils furent peint avec cœurs

Ils devaient porter bonheur

Calligraphiés en miroir

Initiales en lettres noires

Se souviennent-ils des dialogues...

Un seul maintenant  monologue

L'un contre l'autre encore serrés

En attendant l'éternité pour se retrouver


dimanche 18 mai 2025

jeudi 15 mai 2025

Jeudi Poésie



Dans les jardins, le vent sauvage
Berce des fleurs aux noms latins.
Dans les jardins, sous les ombrages,
La nuit est verte le matin.

L'abeille dans la fleur sauvage
Prend le sucre de son festin.
Le ruisseau roule des images
Dont les yeux ne sont pas éteints.

La branche et le fruit sont sauvages.
L'oiseau volette et le nuage
Avec le soir change de teint.

Et les parfums sont des sauvages,
Savants à parler le langage

Des lieux où naquit leur destin.

Louise de Vilmorin




 

dimanche 11 mai 2025

jeudi 8 mai 2025

Jeudi poésie - Serge Gainsbourg

Métier...disparu ! 



J'suis l'poinçonneur des Lilas
Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas
Y a pas d'soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader-Digest
Et dans c'bouquin, y a écrit
Que des gars s'la coulent douce à Miami
Pendant c'temps que je fais l'zouave
Au fond d'la cave
Paraît qu'y a pas d'sot métier
Moi j'fais des trous dans des billets
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des trous d'seconde classe
Des trous d'première classe
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Pour Invalides, changez à Opéra
Je vis au cœur d'la planète
J'ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J'en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je n'vois briller que les correspondances
Parfois je rêve, je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
J'vois un bateau qui vient m'chercher
Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Mais l'bateau se taille
Et j'vois qu'je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Arts-et-Métiers, direct par Levallois
J'en ai marre, j'en ai ma claque
De ce cloaque
Je voudrais jouer la fille de l'air
Laisser ma casquette au vestiaire
Un jour viendra, j'en suis sûr
Où j'pourrai m'évader dans la nature
J'partirai sur la grand route
Et coûte que coûte
Et si pour moi, il est plus temps
Je partirai les pieds devant
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Y a d'quoi devenir dingue
De quoi prendre un flingue
S'faire un trou, un petit trou, un dernier petit trou
Un petit trou, un petit trou, un dernier petit trou
Et on m'mettra dans un grand trou
Et j'n'entendrai plus parler d'trou, plus jamais d'trou
De petits trous, de petits trous, de petits trous

Serge Gainsbourg 

lundi 5 mai 2025

Croqueurs de mots N° 306 : Jazzy propose un métier imaginaire

 

Jazzy 

à la barre du bateau des Croqueurs de mots pour la quinzaine, je vous propose d’ inventer un métier imaginaire. Il peut être proche de la réalité ou complètement loufoque , vous pouvez laisser aller votre imagination en prose ou en vers, comme il vous plaira. Un exemple ? fabricant de jurons, tricoteur de rêves, peigneur de girafes….etc…..



Jazzy qui fût un temps Brodeuse d'éphémère s'y connait en métiers insolites...
Un temps Marchandes de bulles de petits bonheurs, puis Désembrouilleur de fils emmêlés me voici avec l'âge devenu Réviseur de temps ?
Temps passé ou à venir.
Ce métier consiste à raccourcir ou à allonger parfois des secondes, des minutes ou bien même des heures, mais là c'est plus difficile, afin de les adapter au meilleur de votre situation.
j'ai ce pouvoir magique d’alléger vos attentes et de prolonger vos situations heureuses, j'ajoute du bleu dans vos yeux et des sourires sur vos lèvres, je fais éclore les fleurs de vos jardins...
Des moments heureux qui resteront à jamais dans vos souvenirs.
Ces instants de plénitudes resteront toujours dans votre cœur.

“Des milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassée
Un matin dans la lumière de l'hiver
Au parc Montsouris à Paris
A Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.”

― Jaques Prévert
Ce défi des métiers improbables peut ajouter quelques pages  aux Anthologies Éphémères 2019 
Que de pensées pour notre amie Quichottine

dimanche 4 mai 2025

La photo du dimanche avec Monica

 

La photo du dimanche avec Monica



Chennevières 78760 

une balade sous le soleil du premier mai...

jeudi 1 mai 2025

jeudi poésie encore Maurice Carême !



 

Cloches naïves du muguet,
Carillonnez ! car voici Mai !

Sous une averse de lumière,
Les arbres chantent au verger,
Et les graines du potager
Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l'âme légère,
Les fillettes s'en vont au bois
Rejoindre les fées qui, déjà,
Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !"


      Maurice Carême

jeudi 24 avril 2025

Jeudi Poésie Maurice Carême - Les machines

 


Les machines avaient commencé
Par rire comme des enfants
Qui semblaient vouloir amuser
Les gens de tous les continents.

Puis elles avaient tant grandi
Qu'elles étaient devenues comme
Des adolescents, puis des hommes
Précieusement munis d'outils.

Enfin, se fiant au silence
Et à la morne indifférence
De ceux qui en usaient,

Elles se mirent lentement
A devenir ces lourds géants
Qui nous broient dans leurs rets.

Maurice Carême


jeudi 17 avril 2025

Poésie du jeudi Marcel Pagnol


Voici venir Pâques fleuries,
Et devant les confiseries
Les petits vagabonds s’arrêtent, envieux.
Ils lèchent leurs lèvres de rose
Tout en contemplant quelque chose
Qui met de la flamme à leurs yeux.

Leurs regards avides attaquent
Les magnifiques œufs de Pâques
Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
Magnifiques, fermes et lisses,
Et que regardent en coulisse
Les poissons d’avril, leurs voisins.

Les uns sont blancs comme la neige.
Des copeaux soyeux les protègent.
Leurs flancs sont faits de sucre. Et l’on voit, à côté,
D’autres, montrant sur leurs flancs sombres
De chocolat brillant dans l’ombre,
De tout petits anges sculptés.

Les uns sont petits et graciles,
Il semble qu’il serait facile
D’en croquer plus d’un à la fois ;
Et d’autres, prenant bien leurs aises,
Unis, simples, pansus, obèses,
S’étalent comme des bourgeois.

Tous sont noués de faveurs roses.
On sent que mille bonnes choses
Logent dans leurs flancs spacieux
L’estomac et la poche vides,
Les pauvres petits, l’œil avide,
Semblent les savourer des yeux. 

Marcel Pagnol

dimanche 13 avril 2025

Photo du dimanche avec Monica

 

Photo du dimanche avec Monica ..


Pâques approche

le parc de la mairie va devenir un terrain de chasse aux œufs pour les enfants

jeudi 10 avril 2025

Jeudi poésie - Verlaine !

Art poétique

De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'Indécis au Précis se joint.

C'est des beaux yeux derrière des voiles,
C'est le grand jour tremblant de midi,
C'est, par un ciel d'automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !

Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !

Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L'Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l'Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !

Prends l'éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d'énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?

O qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?

De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.

Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym...

Et tout le reste est littérature. 

Paul Verlaine

lundi 7 avril 2025

Croqueurs de mots défi 305...

 



Pour le défi N°305 des Croqueurs, c'est An'Maï qui s'y colle !
Elle vous propose de poursuivre, en vers ou en prose ce vers du poème de Verlaine :
"Il pleure dans mon cœur"

 Bien que ce début paraisse mélancolique, il n'est pas obligatoire que votre texte  le soit. Humour et fantaisie sont permis.



Il pleut dans mon cœur...

Il pleut c'est le bonheur
Une neige rose et parfumée
Le printemps enfin est arrivé
Les sanglots longs des violons de l'automne
Berçaient les graines reposant dans les sillons
Elles attendaient que le printemps chantonne
Pour exploser en floraison
Implorant du ciel
La pluie et le vent d'avril
Sous les rayons du soleil
Elles rougissent et babillent
Et les arbres verts aiment
Le chant des oiseaux moqueurs
Quand bientôt aux nids même
De l’œuf naîtront des oisillons râleurs
Tant pis pour ce pauvre Verlaine
Si je lui fais de la peine
Mais le ciel restera bleu...par dessus les arbres !