A Laudes
Jean Racine
Jean Racine
Défi 313
C'est notre Amirale qui parle
:
Ecrivez ou parodiez un texte reprenant un genre
littéraire bien spécifique ( parodie - romance érotique, space opera, high
fantasy, bit-lit - chick-lit…)
La parodie est un genre littéraire qui consiste à imiter une œuvre, un style ou un auteur de manière comique, satirique ou ludique en en détournant le sens ou les procédés.
Soir d’automne
Mon amie
Alors que la soirée est encore douce
Profitons du jardin
Les fleurs embaument si belles par vos soins
Laissez-donc cet arrosoir
Ecoutez les oiseaux près de l’abreuvoir
Et approchez votre chaise longue
Avant le noir de la nuit
Cette saison est un plaisir
Je vais bientôt devoir partir
Déjà le jour d’éloigne j’entends les grondements
L’heure est venue il faut retrouver mes compagnons
Une partie de la nuit nous marcherons
Tous pour un, un pour tous !
Sur vous je veille pour votre tranquillité
Afin qu’en paix vous puissiez reposer
Attendez-moi mon amie le temps d’une ronde
Paul Verlaine
Pour ce défi 312, c'est Jeanne Fadosi qui s'y colle.
Voici ce qu'elle attend de nous !
La chanson médicamenteuse s'intitule "Cresoxipropanédiol en
capsule"
Elle a été écrite par Jean Yanne pour Ginette Garcin.
Souvent lorsque ça va mal
Quand je n'ai pas le moral
Quand je sens mes nerfs qui craquent
Ou lorsque je suis patraque
Pour me mettre dans le bain
Je connais un bon moyen
Dans un verre d'eau sucrée
Je prends pour me remonter
[refrain :]
Du trisilicate anhydrique de magnésium
Du quadrisulfogaiacolate de potassium
Du glycérohydrato monoamoniacal
Du bichlorhydrate milenicophysidal
De l'orthodioxybenzenotocophérol
Du cresoxipropanediol, en ampoule
De l'aminophénisulfonacophétamide
De l'hexachlorocyclohexanysculoside
De l'acitalmine isopropyl orbiturique
De l'etabenzyl amoniocodiphosphorique
De l'acetylameniphenylarcinazole
Du cresoxipropanediol, en capsule
Rien ne vaut je le proclame
Les vieux remèdes de bonne femme
Mon grand-père d'un geste fier
En sortait de sa tabatière
Papa qui était estafette
En avait dans sa musette
Et quand j'ai passé mon bac
Je trimbalais dans mon sac
[refrain]
Et si vraiment ça ne va pas mieux, pas mieux, pas mieux
Je prends deux ou trois aspiri-hi-hi-iiiiiines
Et un sucre
Le vent du soir
Le vent du soir berce ma peine.
De molles branches, doucement
Balancées, frémissent à peine
Sous un souffle lent et clément.
Le ciel mouvant tourne et s’abaisse
Et, brusquement, voici la nuit.
J’entends glisser , entre les haies,
La fraîcheur vive de la pluie.
Et par dessus le mur, je vois –
Horizon calme – de confuses
Prairies mouillées, mêlées, fondues
Dans les brouillards blêmes et froids.
Francis Carco