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Romance
Toi, qui
me parles sentiment,
Connais-tu l’amour et ses peines,
Et ses larmes et son tourment ?
As-tu jamais porté ses chaînes ?
Je connais ce petit garçon,
Il fit le malheur de ma vie !
Il a fait perdre la raison
Bien plus d’une fois à Délie.
Toi, dont le cœur me semble aimant,
As-tu connu la jalousie ?
Ah ! c’est le plus cruel tourment :
Redoute cette frénésie.
J’ai connu toute sa fureur.
Lorsque j’aimais à la folie
Hélas ! que d’instants de douleur
A passés la triste Délie !
As-tu connu tous les tourments
Que nous fait éprouver l’absence ?
As-tu compté tous les moments
Par les soucis, par la souffrance ?
Adélaïde-Isabelle-Jeanne
Vivien-Deschampsy (Adèle Chemin)
1772 -
1840
C'est magnifique, Josette.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi - Zaza
Adèle a fait son chemin dans la poésie lis-je, merci Josette....
RépondreSupprimerJe découvre avec plaisir ce joli poème sur les tourments de l'amour. J'aime aussi beaucoup la photo que tu as choisi pour l'illustrer. Merci pour ce partage. Bises et une belle journée
RépondreSupprimerBonjour Josette. Joli poème de cette Délie tourmentée par l'amour et sculpture en harmonie. Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerBelle illustration pour ce poème que je découvre tout en connaissant déjà l'auteur
RépondreSupprimerIl ne faut peut-être pas aimer à la folie chère Délie, mais aimer tout simplement.
RépondreSupprimerL'amour n'est pas que tourments, heureusement.
Très jolie photo!
Bon jeudi, Josette.
Très beau poème que je ne connaissais pas
RépondreSupprimerSéduisant billet
RépondreSupprimermiss yves
Cette poétesse reprend, au XVIII , un thème poétique traité au XvII ème.
RépondreSupprimermiss Yves
Merci pour cette découverte, je ne connaissais pas cette poétesse, seulement les poèmes de Maurice Scèves consacrés Délie.
RépondreSupprimerMiss yves
bonjour
RépondreSupprimermerci pour la découverte de cette poétesse
bonne journée Josette
kénavo
Pauvre Délie ! les tourments de l'amour, longtemps après on les trouve inutiles, ridicules, mais le coeur a ses raisons !!!
RépondreSupprimerBisous Ma Zozette
Zoupie
je me relis et je délire: ( miss Yves)
RépondreSupprimer« Maurice Scève « sans s
« consacrés à «
Delie object de plus haulte vertu paraît en 1544 chez Antoine Constantin (le privilège est daté d'octobre 1543). Mais la première idée du recueil remonte beaucoup plus haut, bien avant même la date supposée de la "rencontre" avec "Délie". Des témoignages de la vie littéraire contemporaine donnent à entendre que des épigrammes de Scève circulaient, ont été lues et connues ; autour du recueil à venir, on sent qu'il y a eu une attente. Les quatre cent cinquante épigrammes (le huitain et les quatre cent quarante-neuf dizains) se sont élaborées sur de longues années. L'œuvre ne se présente pas cependant comme l'entassement sans ordre de poèmes engrangés au cours du temps. Deux types de composition s'y combinent : l'un, narratif et philosophique à la fois, pourrait dessiner, on l'a vu, la progression d'un parcours amoureux, de l'"alliance" à la séparation et au renoncement, en passant par un certain nombre d'événements plus ou moins stéréotypés (malentendus, absences, jalousie, au centre desquels – mais non exactement situé – se dresse l'obstacle fondamental : le mariage de la Dame) ; ce parcours se double d'une évolution psychologique et spirituelle que le poète voudrait cohérente : la maîtrise progressive du désir, une ascèse dont le dernier mot serait peut-être le dernier mot du titre : "haute vertu".»
Françoise Charpentier.
Un tres beau poème qui exprime si bien les tourments de l'amour .
RépondreSupprimerAujourd'hui le temps pluvieux a ravivé mes problèmes de dos, j'étais déjà contente de les voir s'apaiser avec antalgique et anti inflammatoire en pommade, je vais peut être avoir besoin de séances de kiné .
Bon mercredi Josette
Bises
Jazzy57
Très joli poème, Josette !!!
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