vendredi 26 août 2016

Tercets du vendredi - Le Nénuphar

Rendez-vous chez Lénaïg
Nymphéas chez Monet
endormis sur la rivière
reflets du ciel

 Giverny
 Un cœur léger
Harmonie sérénité
Douceur de la fleur

Jardin d'Yili
Teintes en harmonie
rose blanc cœur jaune feuille sombre
tel le nénuphar

Jardin botanique de Padoue
Rose ou blanc sur l’eau
le nénuphar apaisant
instant de fraîcheur 

Jardin botanique de Padoue
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jeudi 25 août 2016

Jeudi poésie - Marc Chagall




Comme un barbare


Là où se pressent des maisons courbées 

Là où monte le chemin du cimetière

Là où coule un fleuve élargi 

Là j'ai rêvé ma vie 

La nuit, il vole un ange dans le ciel 

Un éclair blanc sur les toits 

Il me prédit une longue, longue route

Il lancera mon nom au-dessus des maisons 

Mon peuple, c'est pour toi que j'ai chanté

Qui sait si ce chant te plaît 

Une voix sort de mes poumons 

Toute chagrin et fatigue 

C'est d'après toi que je peins 

Fleurs, forêts, gens et maisons

Comme un barbare je colore ta face 

Nuit et jour je te bénis


Marc Chagall (1930-1935), Poèmes


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vendredi 19 août 2016

Tercets du vendredi - les vacances des animaux de compagnie

Rendez-vous chez Lénaïg

En garde ! 
Un gros et gentil toutou
- Que de poils


Trente degrés
- Ce n'est pas la mer à boire
cette eau de pluie

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jeudi 18 août 2016

Jeudi poésie



Le papillon
 Lorsque le sucre élaboré dans les tiges surgit au fond des fleurs, comme des tasses mal lavées, - un grand effort se produit par terre d'où les papillons tout à coup prennent leur vol.
    Mais comme chaque chenille eut la tête aveuglée et laissée noire, et le torse amaigri par la véritable explosion d'où les ailes symétriques flambèrent.
    Dès lors le papillon erratique ne se pose plus qu'au hasard de sa course, ou tout comme.
    Allumette volante, sa flamme n'est pas contagieuse. Et d'ailleurs, il arrive trop tard et ne peut que constater les fleurs écloses. N'importe : se conduisant en lampiste, il vérifie la provision d'huile de chacune. Il pose au sommet des fleurs la guenille atrophiée qu'il emporte et venge ainsi sa longue humiliation amorphe de chenille au pied des tiges.
    Minuscule voilier des airs maltraité par le vent en pétale superfétatoire, il vagabonde au jardin.

Francis Ponge - Le Parti pris des choses - 1942

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mardi 16 août 2016

Un retour en douceur...

Souvenirs de vacances...

au Guilvinec

 Beg-Meil

 Landerneau

 Saint Gwenolé

Pont l'Abbé

Bénodet

Quimper

Lesconil

Sainte Marine

Pointe du Van...

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