Chaque jour un peu plus courbée
Chaque jour je la vois passer
Chaque jour je la vois passer
Son cabas au bout du bras
Transportant on ne sais quoi
Petite gens tout de noir vêtue
Fantôme d'une vie oubliée
Dans sa tête plus d'image
La vieille n'a pas d'âge
Ses enfants éparpillés
La vieille n'a pas d'âge
Ses enfants éparpillés
Ses trésors oubliés
Mémoire désertée
La vieille
Mes yeux ne voient qu'elle
Ce spectre c'est ma sœur
Mon autre moi-même
Exclue d'un présent
Toujours inventé
J'irai où tu vas
Je suis tes pas
Regarde moi
Près de toi
Je suis là
LC de la Cachette- texte
Mémoire désertée
La vieille
Mes yeux ne voient qu'elle
Ce spectre c'est ma sœur
Mon autre moi-même
Exclue d'un présent
Toujours inventé
J'irai où tu vas
Je suis tes pas
Regarde moi
Près de toi
Je suis là
LC de la Cachette- texte
Jolie prouesse d'associer le fond et la forme de ton texte !
RépondreSupprimerAh oui très jolie prouesse! J'adore ce texte, très sensible et très subtil.
RépondreSupprimerC'est beau et poignant, bravo, Josette.
RépondreSupprimerBisous et bonne semaine !
Josette coucou je file me balader alors à ce soir
RépondreSupprimerbisou
Images très dures, associées à cette forme. Très réussi.
RépondreSupprimerTout cela est vrai et me touche, la vieille qui continue malgré tout, en effet...
RépondreSupprimerBisous Josette
un texte bien beau et désenchanté. Je n'imagine pas un seul instant, au dynamisme de tes pages que tu sois telle
RépondreSupprimerbises et belle journée
Vivre parce qu'il le faut bien même seule, même âgée et les sorties de bouche, avec le métro, tant qu'elle pourra, indépendante...; Merci Josette... Bises
RépondreSupprimerC'est bouleversant de se reconnaître ainsi..!
RépondreSupprimerTrès bien décrit cette vieillesse.. qui devient naufrage!
Merci Josette de m'ouvrir les yeux !!!
Josette bonjour!
RépondreSupprimerC' est vrai ...
Et la photo est parfaite pour ton beau poème!
Passe un bel après-midi peut-être avec beau temps!
Je t' embrasse fort!
Dommage de s'enfermer dans le métro... il fait si beau, mais quand il le faut, il faut !!!
RépondreSupprimerGROS BECS m'tiote Josette
Des mots justes et durs, une réalité sur laquelle il ne faut pas fermer les yeux!
RépondreSupprimerPar contre ce n'est ta soeur que de coeur.
Grosses bises et bravo pour ton talent.
Elle me touche beaucoup la petite dame en noir.
RépondreSupprimerJe la sais universelle, je vois souvent celle de Metz.
Tes mots sont très très vrais et beaux.
Très bonne soirée, bises de Metz, Marc.
Merci pour ton commentaires sous les graffitis artistiques de Metz que j'ai photographiés vendredi.
Comme toi, comme tout le monde, je suis scandalisé, excédé par les graffitis qui n'ont pour but que de vandaliser et enlaidir nos villes.
Je trouve à l'inverse extraordinaire que des artistes nous offrent leur art.
A bientôt.
C'est une réalité difficile à accepter,mais nous y allons tous.
RépondreSupprimerJe vois que ce texte n'est pas plus optimiste que le mien.... Il faut dire que la silhouette de cette femme, chargée de cabas et semblant porter une partie de la misère du monde sur ses épaules, ne se prête guère à écrire quelque chose de joyeux.
RépondreSupprimerUn texte vraiment très émouvant! qui illustre à merveille la photo
RépondreSupprimerUn très beau texte dont la tristesse rejoint un peu celle de ma propre participation.
RépondreSupprimerBises.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBravo pour ce texte très touchant, associé à une forme vraiment parlante.
RépondreSupprimerWow, j'adore.
RépondreSupprimerJe vous remercie pour tous vos commentaires, des encouragements à continuer ce jeu ...
RépondreSupprimerafin d'avoir le temps de passer vous voir je ne vous réponds plus ici personnellement !
J'aime beaucoup cette photo noir et blanc
RépondreSupprimerterrible et belle photo
RépondreSupprimergros bisous
Très touchant cette poésie pleine d'humanisme, j'aime beaucoup aussi le jeu sur la forme.
RépondreSupprimerUn très joli texte, émouvant. Bisous
RépondreSupprimer